Gérard Lartigue est un artiste qui cherche la vérité dont parlait Auguste Rodin, celle qui permet à la beauté de se manifester : pour représenter le corps et le visage humains, il faut explorer les volumes sous la peau, les tensions des muscles, la structure des os.
Les œuvres de Gérard Lartigue oscillent entre les forces d’Eros (érotisme) et de Thanatos (la mort). L’artiste croit fermement à la capacité des formes, de la matière, à recréer la vie. Il ne s’agit plus d’une simple représentation, mais bien plutôt d’une œuvre vivante.
Gérard Lartigue se considère comme citoyen du monde et témoin de notre époque, il vit dans l’instant présent, libre de son passé. Depuis toujours, il a exploré d’autres pays.
Ses œuvres sont exposées de façon permanente au Père-Lachaise (trois sculptures), à Paris au 9e arrondissement (Place José Rizal), et au Parlement belge (buste de l’ancien Premier ministre Di Rupo).
Il explore la nature humaine, en dépassant les filtres de la culture, de la nation, de la position sociale, de la profession, etc.
Il dépasse la présence figurative pour atteindre cet au-delà qui touche au temps, à l’intangible, aux liens entre la matière et l’esprit. Son travail tourne autour de la mémoire, de la transmission de valeurs, de la continuité.
Diplômé des Beaux-Arts, il fait œuvre depuis quarante ans en France et à l’étranger. Une première carrière de peintre l’a ainsi amené à exposer en Suède (1988), aux États-Unis (où il a également donné des cours de dessin et d’encaustique en 1995), au Mexique et en Espagne, à l’espace Bateau-Lavoir à Paris (1999)…
En 2007, il découvre la sculpture, son expérience antérieure lui permettant rapidement de se perfectionner. Depuis, il a réalisé plus de 300 portraits (commandes privées et publiques), rendant ainsi hommage aux femmes et aux hommes de notre temps. En 2013, il s’installe avec sa compagne Juliette Demarbre dans une ancienne briqueterie à Muret, près de Toulouse. Leur collaboration lui offre de réaliser des œuvres prenant de plus en plus d’envergure.
Gérard Lartigue a une capacité particulière pour saisir les détails qui donnent son unicité à un visage. Il cherche à dévoiler les forces inconscientes du modèle, dans ses traits ou dans les mouvements infinitésimaux de ses muscles faciaux.
Le sculpteur ne s’arrête pas à la maîtrise technique : une étrange magie lui offre de pouvoir capter l’essence de la personne et de la faire revivre dans la matière. Avec le bronze et le marbre, l’artiste a trouvé un moyen de maîtriser la lumière, le métal avec ses jeux de reflets et la pierre avec sa capacité d’irradier la lumière.
Bronze et marbre véhiculent une notion d’éternité qui fait écho à la recherche de l’artiste : suspendre ses sujets hors du temps.
Dans ses œuvres originales, le sculpteur se consacre essentiellement à la recherche autour du corps féminin.
L’art est pour lui le pont entre l’instant présent et l’infini.
Galerie Estación Coyoacán, 2012 Mexico, Mexique
"La Pharaonne", depuis 2022, cimetière du Père-Lachaise
"Ombres et lumières d’écrivains", 2015, librairie Ombres blanches, Toulouse
Espace BATEAU-LAVOIR, 1999, Paris
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