Cette présentation de l’artiste a été faite à partir du dossier de presse que la ville d’Aubais a consacré à deux artistes de son territoire, Claude Viallat et Patrick Saytour (juin 2022).
Claude Viallat est né en 1936 à Nimes, et a passé son enfance dans le village d’Aubais auquel il reste très attaché. Il y possède toujours une maison ainsi qu’un atelier.
Claude Viallat est avec Patrick Saytour l’un des membres fondateurs du mouvement Support/ Surfaces.
Il a étudié à l’École des Beaux-Arts de Montpellier de 1955 à 1959, puis à l’École des Beaux-Arts de Paris au début des années soixante.
En 1979, il prend la direction de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes où il restera jusqu’en 1985. Ses œuvres sont présentes dans les musées et institutions publiques et privées, partout dans le monde.
Parallèlement à son travail d’artiste, Il a enseigné dans les écoles supérieures d’art de Nice, Limoges, Marseille, Nîmes et enfin Ecole des Beaux-Arts de Paris.
Désormais à la retraite de son métier d’enseignant, il continue de peindre et d’exposer en France et à l’étranger.
L’artiste revendique des références multiples : Matisse et Picasso mais aussi Simon Hantaï et les Américains Jackson Pollock, Sam Francis, Jules Olitski, Morris Louis et Kenneth Noland.
Depuis 1966, Claude Viallat adopte un procédé de peinture à base d’empreintes posées sur toiles libres, sans châssis à partir d’une forme simple qu’il a conçue et qu’il répète indéfiniment.
La répétition invariable de cette marque, reconnaissable entre toutes, s’associe à l’utilisation d’une multiplicité de supports sur lesquels la couleur est apposée : bâches, toiles de tentes, tissus d’ameublement ou de parasols et autres supports. La nature même du support (sa couleur, ses motifs, sa découpe…) amène l’artiste à travailler différentes techniques, comme la peinture mais aussi la solarisation de la toile, l’imprégnation de la couleur, la capillarité des tissus et bien d’autres, découvertes au fil du temps, par hasard ou par accident.
Grand aficionado, Viallat, fidèle à ses racines camarguaises n’a cessé de peindre et de dessiner des taureaux, aspect essentiel de sa vie et de son travail. Avec son épouse Henriette, ils ont réuni et collectionné des gravures, livres, peintures et artefacts représentant des scènes de tauromachies, plus de vingt mille, aujourd’hui en dépôt au musée des Cultures taurines de Nîmes qui porte leurs noms.
Claude Viallat a fait don à la commune d’Aubais d’une vingtaine d’œuvres, scènes de tauromachies et autres peintures.
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