BARRON Stephan

Discipline(s)
Plasticien/ne
Informations de contact
Mr. Stephan BARRON

Localisation

Mon Histoire

Stéphan Barron est un artiste contemporain, qui créé depuis 1984 des œuvres théorisées sous les termes et notions d’’art planétaire’ et de ‘technoromantisme’. Il est l’un des pionniers de l’art numérique et de l’art écologique. Selon Pierre Restany, il « occupe, en Europe, une place éminente dans une définition spatio-temporelle de l’image vidéo ».

Le Technoromantisme théorise les liens entre l’art et les nouvelles technologies, dans le contexte des menaces que font peser les technosciences et le développement économique sur la nature et l’Environnement planétaire.
L’Art Planétaire est une forme d’art qui prend la Terre dans sa dimension planétaire comme support de création artistique.

En 2020, l’artiste réalisait une performance à Montpellier, intitulée On GREEN:
“Tout doit être repeint en vert ! C’est le mot d’ordre général, c’est la mode! Après le plus blanc que blanc, voilà le plus vert que vert ! Le phénomène du greenwashing à l’œuvre dans le domaine économique et le marketing, a gagné les partis politiques, l’homme de la rue et maintenant le milieu de l’art. Fermez les yeux, tout est vert !”
Stéphan Barron pour se jouer de cette manipulation et la dé/retourner avec ambiguïté crée une série d’actions et d’œuvres sous le titre Greenwatching : enfumer Vert, voir Vert, laver Vert… Greenwatching est un ensemble de performances, installations, vidéos, œuvres sur papier, drapeaux…

QUELQUES ŒUVRES RÉCENTES

– SITES : Installation dans un bâtiment historique d’œuvres reliant des sites spirituels et le google street view de ces sites – Institut Français – Lalit Kala Academi, New Delhi 2021

– ON/green : Installation de 240 m x 5 m. Gare de Montpellier. Série Greenwatching – 2020

– OO-iii : Pictogramme éphémère pour les pistes cyclables en forme de clitoris. Street art éco- féministe 2019

– Résolu-ment : Installation de plusieurs centaines de cabas de supermarchés récupérés dans les poubelles peints dans plusieurs nuances de vert. MOCO off. Montpellier 2019 – Vidéo.

– Transition : Installation performance ligne de pigments verts devant la Biennale de Venise. Les piétons dispersent la ligne. Biennale de Venise – 2019

– Dust : «Choisir une poussière. Se déplacer avec elle. La remettre en place.» Performance, planétaire participative. Parcours d’art de la Ste Baume 2017 – Galerie Satellite, Paris, 2018

– Poissons_chat : Quadryptique en acier corten découpé laser. Avec Sylvia Hansmann 5 x 3,5m – Le FRUC, Montpellier 2017

– Greenwatching : Série d’œuvres plastiques fluorescente et performances utilisant les fumi- gènes sur le thème du greenwashing, 2015/2016

– 3Dedalus, labyrinthe impression 3D, exposition photos numériques, installation sonore spatialisée. Variations, digital week, Paris, 2014

– Monochromes : art méditatif, immerge les spectateurs dans la perception pure de la couleur sans l’interface d’une œuvre matérielle. Chacun fait l’expérience profonde de la couleur pure, la couleur intérieure. FRUC – juillet 2012.

– Les thermochromes sont des empreintes de mains réalisées avec une peinture qui disparaît à la température du corps humain. Elles font suite à l’installation Contact de Stéphan Barron. FRUC – juillet 2012.

– Le Nouveau Voyage : Performance-installation; utilisant google.earth. Stéphan Barron suit les traces de son arrière-grand-père, Louis, relatés dans son livre de 1889, Le nouveau voyage de France. www.barron.fr – 2009

– Com_post : Œuvre d’art sur internet. Les internautes envoient un message qui leur est retourné de plus en plus décomposé chaque semaine pendant trois mois. 2000 à 2006. http://www.com-post.org

– Ozone : Installation sonore réalisée à partir des mesures de la pollution par l’Ozone à Lille et des mesures du trou dans la couche d’Ozone en Australie. Ozone est une des premières œuvres d’art réalisée avec internet – Biennale Internationale d’Adelaïde – 1996 (Projet récompensé par la Villa Médicis Hors-les-Murs)

– Le jour et la nuit : 2 ordinateurs reliés par Internet montrent une image moyenne du ciel Brésilien et Australien, séparés par 12 heures de décalage horaire – Adelaïde – Sao-Paulo / Arte no seculo – Décembre 1995

– Le bleu du ciel : 2 ordinateurs reliés par téléphone calculent en temps réel la moyenne des couleurs des ciels du Nord et du Sud – Toulon/Tourcoing – Ecole des Beaux-Arts – 1994 + Münich/Paris, UNESCO – 1995

– Signes des temps : 7 marbres gravés des principaux signes des machines technologiques – Faches-Thumesnil – Avril 1993

– A perte d’entendre : Stéphan Barron est relié par talkie-walkie à la porte de Brandebourg. Il se dirige successivement dans 8 directions. Quand il perd le contact il prend une photo – Galerie Sakschewski – Berlin – Juillet 1991

– Les plantes de mon jardin : Stéphan Barron envoie à Prague, pendant 3 semaines des télécopies sur un minuscule jardin. Microcosme du jardin qui s’éveille de l’hiver, macrocosme de Prague qui retouve sa liberté – Galerie Spala – Prague – Mai 1991

– Autoportrait : Construction d’un robot téléphonique, montrant la direction de l’artiste – Galerie Galéa – Caen- Juin 1991

– Traits : Stéphan Barron et Sylvia Hansmann décrivent le Méridien de Greenwich de la Manche à la Méditerranée. Ils envoient en 13 jours 850 téléfax dans 8 musées en Europe. Ils amorcent ainsi une nouvelle représentation du trait, premier symbole de l’humanité. – 1989

– Ars Electronica, Manifestation Internationale des Arts Electroniques – Linz / Institut Français – Cologne / Galerie Alain Oudin – Paris / Centre d’Art Contemporain Espaïs – Gérona / La criée Centre d’Art Contemporain – Rennes / Maison de la Culture d’Amiens / Musée de Céret

– Orient express : Stéphan Barron dans l’Orient express de Paris à Budapest prend toutes les heures un polaroid. A Budapest les 25 polaroids sont numérisés et renvoyés à Paris par modem. de même au retour. – Manifestation Dialogue ordinaire – Paris/Budapest – 1987

– Thaon / New York : Transmission par satellite et télévision lente entre l’église médiévale de Thaon (Normandie) et les Cloisters de New York. Le concept de ce projet était de réactiver les Cloisters emmenés par les américains pierre par pierre à New York- Juin 1987

Galerie virtuelle