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A Toulouse, les questions sans réponse d’une galeriste: le droit d’ouvrir ou pas?

Sylvie et Didier Amigo. Janvier 2020. Crédit: A. Devailly

Depuis Toulouse, Sylvie Amigo, galerie 21, a posté sur Facebook un résumé de ses démarches pour savoir si, en tant que galerie privée, elle pouvait ouvrir ou non, d’après l’arrêté pris par la préfecture à Toulouse.

Pour l’instant, les choses restent floues…

 
Hier, grand marathon pour comprendre les arrêtés préfectoraux.
Un très grand moment de solitude. La préfecture de Toulouse le 17 octobre, annonce et publie son communiqué de presse.
Pour Toulouse uniquement, et ses 43 communes, les établissements suivants ne peuvent accueillir de public, à toute heure de la journée : “
les débits de boissons et établissements flottants pour leur activité de débit de boissons, les salles de jeux, les salles d’exposition, les salles de sport (sauf pour les activités des groupes scolaires, parascolaires ou de mineurs). Sont également interdits les fêtes foraines, les évènements temporaires de type exposition, foire-exposition ou salon“.

Ok, comme nous souhaitons être en règle, et ne risquer aucune amende, nous voilà partis pour un marathon sans fin. En effet, après avoir passé une dizaine d’appels aux différentes administrations susceptibles de nous renseigner :

Préfecture: oups ! Répondeur :  “si vous ….. faites le 1, si vous …. faites le 2″ etc, on connaît tous la blague.
Alors direction Google:
-Sylvie Amigo: “Qui dans Toulouse et qui se nomme galerie est ouvert ? ” Je téléphone alors, à l’un d’eux.
– G X : “Oui nous sommes ouverts, mais nous sommes municipal ”
– S. Amigo :” Ahhhhhhhh! Donc nous pouvons, nous aussi, ouvrir ?
– G X : Je ne sais pas du tout, nous n’avons aucune information.”

Comme il n’est pas question d’ouvrir et de risquer une amende, c’est déjà assez dur comme ça, direction Police municipale
– S. Amigo : Allo,  bonjour ! je souhaiterais savoir si les galeries ont le droit d’ouvrir ?
– PM : Écoutez madame, tout le monde m’appelle pour me demander ceci ou cela, je ne peux rien vous répondre.
-SAS : Je comprend bien, cependant si vous avez l’ordre de verbaliser, vous devriez savoir qui est verbalisable peut-être…? et donc, si je peux ouvrir mon lieu de travail ou pas ?
– PM : Nous n’avons pas été préparés à ça, téléphonez à la préfecture, ils vous répondront.
-SAS :  Bouhhhhhh, je veux bosser !!!! Je veux être en règle !!!!!

Comment faire ?
Aujourd’hui 21 octobre: RIEN. Nous courons tous après des infos, pour faire notre travail au plus juste. Nous sommes tous, dans la même galère. Nous souhaitons tous que la situation s’améliore.
DONNEZ-NOUS LES INFOS ! LES BONNES ! ET LES MÊMES POUR TOUS !
MERCI et très belle journée à tous

 

Face à une ouverture précaire, les galeristes ont choisi d’élargir leur mode de diffusion des œuvres: ils exposent désormais des œuvres  également chez un opticien, La maison des lunetiers. Quatre artistes permanents de la galerie profitent de cette initiative: Dominique Kermène, François Bruetschy, Raymond Attanasio, et Sylvie Peyneau.

Les galeristes sont également prêt à développer un nouveau concept, des visites à domicile, avec au minimum cinq oœuvres et un artiste, pour une rencontre d’1h30.
Des événements à la carte, mais qui là encore dépendent du contexte sanitaire.



 

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