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Quand Wim Wenders plonge dans l’œuvre d’Anselm Kiefer et tourne (entre autre) dans son atelier de Barjac (Gard)

Le film Anselm que le cinéaste allemand consacre à son confrère, le plasticien Anselm Kiefer, sort en salle le 18 octobre.

Tous les deux sont nés en 1945 et se connaissent depuis une trentaine d’années. Le film a fait l’objet d’une projection hors compétition lors du dernier Festival de Cannes.
Le 25 mai, RFI consacrait un long entretien au cinéaste à l’occasion de la présentation de son film lors d’une séance spéciale au Festival de Cannes.

Je me suis toujours senti très proche du travail d’Anselm, expliquait le cinéaste. Nous nous connaissons depuis plus de trente ans. Et j’ai toujours eu le sentiment que c’est quelqu’un qui racontait avec des moyens, des racines et des savoirs que je partageais”.
J’ai fait le film avec mes tripes. J’ai tourné pendant six périodes différentes, j’ai fait des pauses, j’ai monté, j’ai réfléchi à ce que nous allons faire ensuite, où nous devons aller encore une fois… Nous avons tourné deux fois dans son terrain et atelier à Barjac, une fois en été, une fois en hiver. Nous avons tourné deux fois dans son grand studio près de Paris. Nous sommes allés sur le Rhin, là où lui et moi, nous avons grandi. Puis, nous sommes allés dans l’Odenwald, où il a vécu ses dix premières années en tant que peintre inconnu”. 

Avis mitigé du magazine Beaux-Arts dans son édition d’octobre:

(…) Le documentaire visite ses ateliers successifs et insiste beaucoup là-dessus, que ce soit l’ancienne briqueterie d’Höpfingen, la magnanerie de Barjac (dans le Gard) ou son atelier actuel en région parisienne, vaste cathédrale que Kiefer sillonne à Vélo. Des écrins impressionnants mais qui renforcent trop la fatuité de Wenders et l’absence du plasticien”.



 

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