- Publicité -


A Montpellier, le projet remanié de Ganaëlle Maury et Émilie Plateau en résidence à l’Université pendant le Covid

 

Ganaëlle Maury et Émilie Plateau ont réalisé un livre inattendu, On verra, résultat d’une résidence de plus d’un an à l’Université de Montpellier.

Ganaëlle Maury et Émilie Plateau avaient été retenues en mars 2020 dans le cadre de cette résidence portant sur La vie des campus en 2020.

Pouvions-nous imaginer pire moment et pire thème ? Les étudiantes, les étudiants et les personnels allaient en effet déserter les campus quelques jours après“.

Mais les artistes ont de la ressource et savent créer sous contrainte.

Le duo, soutenu par le service Art & Culture, ne s’est pas laissé démonter et a réalisé une bande dessinée sonore, point de vue plus adapté à cette année toute particulière. Avec humour et résilience, elles ont traduit en sons, photographies et dessins la vie bouleversée de l’Université.

On verra propose donc une nouvelle manière, adaptée au contexte, pour capter ce temps singulier et suspendu.

Visiter le site web dédié

 

  • Ganaëlle Maury
    Diplômée de l’
    École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier (2009), elle fait actuellement partie de l’atelier montpelliérain de création En traits libres.
    Centres d’art, galeries, écoles, universités : elle s’engage dans des lieux multiples où elle réalise expositions, résidences et workshops. Une partie de ses productions s’élabore aussi dans l’espace public. (Givingreceiving and giving back, dessin mural, Burlington USA – 2016 / Sous la terre, dessin mural, gare de Montpellier St Roch – 2018 / Choukrane, dessin mural, Kénitra Institut Français du Maroc)
    Ganaëlle Maury a développé sa pratique artistique autour du dessin et de la micro-édition. Elle utilise de nombreuses techniques et des supports variés. Du petit au grand format, en noir et blanc souvent, ses formes organiques se déploient dans l’espace. Réduire et synthétiser, épurer pour revenir à l’essence de la construction ou répéter jusqu’à la série… Ses formes à la frontière de l’abstraction et des motifs figuratifs se référent parfois à des thématiques plus spécifiques comme l’érotisme et le désir.
    Le lieu de travail et d’exposition influent sur la forme. Réalisé in situ, le dessin s’empare de l’espace. Du livre au mur, il fige la sensation de l’instant dans un jeu de répétition et d’accumulation. Un dessin prolifique qui s’émancipe de la page pour construire un espace que l’on traverse. La répétition du motif ouvre les portes de l’imaginaire, comme un mystère, une échappée belle… Pour autant, la forme n’est pas exclusivement visuelle. Elle cristallise le rapport au corps, son intériorité. Le dessin est gestuelle, pulsation. C’est un mouvement qui rythme l’espace et le ponctue.
    Depuis sa formation en création de documentaire sonore à l’École Nationale Supérieure Louis Lumière à Paris (2019) Ganaëlle Maury réalise aussi des créations sonores. En lien avec l’espace, le son enrichit son travail d’une dimension narrative.

 

  • Emilie Plateau
    Après des études à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier, Émilie Plateau emménage à Bruxelles où elle développe son travail de bande dessinée, d’abord sous forme de fanzines autobiographiques puis au sein des maisons d’éditions 6 pieds sous terre (Comme un plateau, 2012 et De l’autre côté à Montréal, 2014) et Misma (Moi non plus, 2015).
    En 2019, chez Dargaud, elle adapte en bande dessinée le livre de Tania de Montaigne, Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin (Grasset, 2015).
    Elle travaille également pour l’édition jeunesse et la presse et participe à de nombreux collectifs de bandes dessinées.
    Elle expose régulièrement ses dessins et dioramas en papier découpé.



- Publicité -
Article précédentA Nîmes, la galerie photo le Lac Gelé ferme pour rouvrir à Arles
Article suivantA Pamiers, la mairie revient sur le legs du poète-dessinateur toulousain Serge Pey