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Architecture: pétition et articles de presse pour sauver le Kyklos à Port-Leucate

 

crédit: change-Org

Une pétition en ligne depuis quatre mois, et, dans la foulée, un article dans le Monde magazine (18 novembre), puis une page dans l’Indépendant (3 décembre): aujourd’hui, la mobilisation, par voie de signature ou de médiatisation s’accélère autour de l’ensemble architectural du Kyklos à Porte-Leucate.

Cet ensemble de bâtiments arrondis qui date des années 70 est l’un des symboles de cette ville côtière audoise, l’une des stations construites ex nihilo dans les années 70, dans le cadre de la Mission Racine qui avait pour but de doter le littoral languedocien de stations balnéaires. Pour chacune des sept stations créées, l’Etat avait nommé un architecte en charge de l’ensemble du projet. Port-Leucate est ainsi signé de l’architecte Georges Candilis.
C’est une habitante de Port-Leucate qui a lancé la pétition pour obtenir la réhabilitation de cet ensemble, signature d’une architecture basée sur le béton armé spécifique des années 70.
La pétition, lancée mi-août, a aujourd’hui dépassé les 2000 signatures.

  • Selon cette pétition,Le Kyklos est  l’un des premiers bâtiments construit sur le site de Port Leucate en 1970, au cours de l’aménagement du littoral Languedoc Roussillon, lors de la mission Racine sous l’impulsion du Général De Gaulle et de Georges Pompidou. Ce chantier avait pour architecte en chef, de 1963 à 1976, Georges Candilis qui a été chargé de l’unité touristique de Leucate Barcarès. (…) C’est un bâtiment en front de mer, formé de multitudes de volumes cylindriques, teinté de brutalisme et de l’influence de  Franck Lloyd Wright. Il fait partie du patrimoine du XXème siècle. C’est l’œuvre des architectes toulousains Paul Garcia et Maurice Zavagno sous le plan directeur de Georges Candilis. Ce bâtiment aux formes originales a abrité des discothèques, salle de jeux, boulangerie, supérette, marchand de journaux et différents restaurants avec terrasses.
    C’est un lieu de rencontre et de vie depuis les toutes premières années de la station balnéaire en 1970 qui a vu défilé plusieurs générations d’estivants.
    Depuis 2019, et par suite d’un manque évident d’entretien, la commune a condamné une partie du bâtiment et le bruit d’une destruction du Kyklos et de son remplacement par un bâtiment d’habitation de plusieurs étages avec commerces en RDC, court parmi les Leucatois.
    La destruction du Kyklos entrainerait la suppression d’un des emblèmes les plus vivants de l’histoire  de Port Leucate, d’une partie de son âme.
    Elle entrainerait également la disparition d’une architecture contemporaine très originale et  remarquable du XXème siècle
    .
  • Michel Py, le maire de Leucate, interrogé par Le Monde apporte quelques précisions, qui montre que la destruction du bâti est effectivement une des pistes envisagées: « Si le Kyklos n’est pas sauvé, nous proposerons un geste contemporain, conduit par un architecte de niveau international qui respecterait les principes de Candilis, à savoir une architecture blanche, une sobriété dans le trait, dotée de patios et empreinte d’une dimension collective ».

A suivre.



 

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