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A Alès, zoom sur une famille cévenole de photographes au XIXème, la saga Bonfils

 


A Alès, le musée du Colombier propose une exposition sur une maison étonnante et bien connue des amateurs de photo, la maison Bonfils, “une aventure photographique entre Cévennes et Moyen-Orient”. 

 

L’anecdote qui a permis à la famille Bonfils, originaire des Cévennes, d’acquérir une notoriété internationale dans le domaine de la photo, est savoureuse: à l’université de Harvard, près de Boston, en 1970, des étudiants plastiquent la chaire de Henry Kissinger, professeur de sciences politiques, futur secrétaire d’été de Richard Nixon. L’explosion ne blesse personne mais éventre un grenier, dans lequel on découvre une collection de clichés du Moyen-Orient signé “Paul Félix Bonfils, photographe à Beyrouth”.

Un professeur de Harvard mène alors l’enquête et atterrit à Alès sur la piste du photographe. Depuis Alès, la “Maison Bonfils”, partie s’installer à Beyrouth, a  constitué l’une des plus importantes productions consacrées au Moyen-Orient dans la seconde moitié du XIXème siècle.

L’exposition permet de découvrir l’histoire de cette famille qui quitte ses studios de Saint Hippolyte-du-Fort et d’Alès pour s’établir à Beyrouth en 1867 afin de capter de commercialiser des “vues de tout l’Orient”, destinés aux touristes. Félix Bonfils réalise de nombreuses photos, mais également sa femme Lydie, qui devient l’une des toutes premières femmes photographes en Orient. Puis leur fis Adrien qui ouvre l’entreprise à la modernité fin XIXème en cherchant à coloriser les photographies.

L’exposition présente 120  photographies, négatifs, albums, vues stéréoscopiques de cette “Maison Bonfils”.

A voir jusqu’au 3 janvier 2021.



 

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