GARCES DE MARCILLA Diane

Discipline(s)
Peintre
Informations de contact
Mme Diane DE MARCILLA
Téléphone

Localisation

Statut
Artiste libéral
N° Siret, code APE
48516174900026
Mon Histoire

La thématique centrale de ma peinture est tournée vers la beauté.
Le personnage par son attitude dépouillée exprime ici son authenticité, la sincérité de l’intime.
Le paysage invite a entrer dans une autre réalité.
La musicalité des couleurs motive mon exploration artistique.
L’eau, vecteur des émotions, module la puissance picturale des tons et invite au coeur de la subtilité.
J’enrichis le tableau par un long travail de superpositions colorées pour dissoudre les formes et proposer d’autres chemins,
afin de laisser une place à l’indicible.
L’irisation issue de l’application de multiples glacis, active un mouvement qui va signer la singularité du tableau.

========================
Article paru dans le livre Artistes Occitanie 2023, paru en novembre 2022
Quatrième volume de la collection Artistes Occitanie, les 30 artistes de l’année

Pompertuzat (31)
Diane Garcès de Marcilla
Des sujets entre effacement et révélation

Diane Garcès de Marcilla s’inspire de ce qui lui est proche, celles et ceux qui l’entourent, les paysages méditerra- néens, les reflets d’eau, etc… “ Le temps passé à contempler la nature est pour moi une école d’influence esthétique” précise l’artiste qui vit dans une commune du Lauragais, rythmée par les collines de champs de blé et de forêts.
Elle s’inspire de sujets concrets comme point de départ, elle va ensuite chercher les rythmes, les formes et les couleurs qui vont les sublimer et les faire entrer dans son univers personnel.
Le travail sur la toile peut commencer ; “ Je pars toujours d’une base colorée et j’enrichis petit à petit les transparences. En cours de route, des détails apparaissent et disparaissent. J’alterne les thèmes mais j’ai toujours plusieurs tableaux en chantier à différents stades. Cela me permet de ne pas rester bloquée sur une toile, de différer un peu et de me concentrer alors sur une autre œuvre. ”
Le point commun de toutes ces réalisations est l’effet de glacis superposés, le passage de l’eau est apparent. “ Je travaille par couches successives que j’enlève partielle- ment avec l’eau claire. Il faut aller vite, je n’ai pas le temps de mentaliser. Cela crée un jeu entre les détails réalistes et mon propre vocabulaire pictural. Les détails figuratifs du tableau dialoguent avec les grands plans de couleurs nuancées qui proposent une perte de repère laissant la place à l’abstraction poétique. ”
Ce style qui définit aujourd’hui le travail de l’artiste est le fruit de toute les recherches préalables :
enfant elle peint à l’aquarelle puis vers 17 ans elle explore la peinture à l’huile, qu’elle va pratiquer pendant vingt ans.
Aujourd’hui, elle privilégie l’acrylique : “ J’y trouve une grande créativité et spontanéité, comme à l’huile, on peut avoir des effets de glacis, mais plus nombreux. Je peux tout aussi bien jouer sur les transparences comme sur les opacités”.
Pour trouver cet équilibre et cette sérénité que dégagent ses œuvres, les glacis interviennent après un long travail de construction. “ Je prépare longuement le tableau ; beaucoup d’esquisses, de travail des images sur écran. Je ne m’interdis rien. L’essentiel est de trouver les grandes lignes de force de l’œuvre à venir. ”
Les traces apportent clairement une réflexion sur le temps qui passe. Dans le paysage “ Éléments ”, les lignes d’eau, même verticales, ne s’apparentent pas à de la pluie. L’eau a pris son temps et parcourt le tableau en suivant des traînées labyrinthiques.
Dans le portrait de femme “ Soie rouge ”, les traces des superpositions de couleurs apparaissent davantage comme des petites zones poudrées, donnant à cette femme le sentiment de défier le temps. “Quand je commence une toile, les personnages sont plus contras- tés, ensuite je poursuis vers un effacement ”.
Effacement renforcé par la volonté de l’artiste de ne pas charger le sujet de références au monde matériel qui pourraient dater la scène. “ Je place le modèle dans un espace abstrait. Je privilégie les attitudes sans artifice qui mettent en valeur l’innocence et la vulnérabilité du su- jet. Il est ici question d’une quête vers une intériorité silencieuse, positive, par-delà les apparences ”.
Quel que soit le sujet, les œuvres de Diane Garcès de Marcilla possèdent toutes quelque chose de rassurant, de stable, mais gardent aussi une réelle ambivalence ; les motifs résistent-ils au temps comme une fresque dans une église qui apparaît sous les différents enduits posés au fil des siècles, ou sont-ils au contraire fragilisés par ces lignes d’eau, qui pourraient les amener vers un effacement inéluctable.
C’est sans doute à ce point de réflexion que l’artiste transmet son œuvre au regard d’autrui.

BIO BIO BIO BIIO BIO
Diane Garcès de Marcilla est née à la Havane en 1965, elle est arrivée en France avec sa famille en 1969. Elle grandit dans une mixité culturelle, entre les deux mondes de sa mère cubaine et de son père français.
Enfant, elle commence à dessiner et peindre à l’aquarelle vers 9-10 ans ; “ Nous recevions tous les mois l’encyclopédie Tout l’Univers et c’est par ce biais que j’ai découvert les peintres. La première fois que j’ai vu une toile de Monet avec ces couleurs et notamment ces ombres colorées, j’ai été captivée. A ce moment-là, j’ai su ce que je voulais faire : peindre pour créer mon propre monde. ”
Dans les années 80, elle suit les cours des Beaux-Arts à Perpignan afin d’approfondir les techniques de peinture, puis décide un départ pour New York à 19 ans ; “ Pendant un an, je me suis formée auprès de deux artistes qui m’ont vraiment expliqué la réalité de l’engagement d’artiste ”. De retour à Toulouse, elle s’installe à mi-temps comme infographiste et directrice artistique dans une agence de communication et peint le reste du temps. Six ans plus tard, elle choisit de se consacrer à la peinture.
Diane Garcès de Marcilla a exposé aux États Unis, en Suisse, en Espagne, en Chine, au Japon, en France… Elle est représentée aujourd’hui par la galerie « Le Passage de La Cadène » à Saint-Emilion.
Anne DEVAILLY

Expositions, Galeries, Musées ...

Galerie(s)
Galerie Passage de la Cadène à Saint Emilion

Galerie Yves Callet-Molin à Vevey Suisse

Atelier ouvert au public
Oui
« Les 30 Artistes Occitanie »
Présent dans l'édition 2020 ou 2021
Galerie virtuelle

Œuvre en vente spéciale
Ma sélection
Titre
Soleil à la peau

Description

Oeuvre unique de format 20 x 20 cm, peinte à l’acrylique sur toile.
Non encadrée.
Emballage et expédition suivie : 10 € en plus de son prix.


Prix
250,00€