Revue de presse: L’hebdomadaire Le Point donne la parole à Laurent Fabius et sa passion pour la peinture, depuis son atelier “près de Toulouse”
L’hebdomadaire consacre une grande interview à l’ancien Premier ministre et, plus récemment, ancien président du Conseil Constitutionnel, Laurent Fabius qui évoque sa nouvelle vie avec cette phrase: “La peinture est devenue une passion”.

Dans cet entretien réalisé par le journaliste Baudouin Eschapasse et disponible en ligne, Laurent Fabius évoque sa nouvelle carrière “à quelques jours de l’ouverture à Shanghaï de sa première exposition (le 15 octobre)”.
L’homme politique, par ailleurs agrégé de lettres modernes, peint depuis une quinzaine d’années.
Avec ce goût pour l’art, il renoue avec un passé familial, puisque son grand-père, son père et ses oncles tenaient une galerie à Paris quand il était enfant, et avaient pour la plupart un bon coup de crayon. Laurent Fabius enfant, pouvait par ailleurs accompagner régulièrement son père dans les salles du Louvre.
Mais l’homme politique explique que c’est sans doute ce “ trop plein d’art” qu’il a dû digérer avant d’accepter de se confronter lui-même à la création.
“Au début des années 2000, j’ai commencé à créer des ‘installations’ lors de mes séjours de repos dans le Sud-Ouest. J’achetais des planches et j’y clouais des outils artisanaux chinés dans les brocantes locales, outils que je détournais de leur usage habituel. Certains de ces ‘ready-mades’ ont plu à des amis, qui m’ont incité à poursuivre”.
Il passe alors à la peinture, devenue une passion. Laurent Fabius se définit comme autodidacte tout en précisant avoir pu bénéficier de l’amitié de Pierre et Colette Soulages avec qui il étaient voisins à Paris, et à qui il rendait souvent visite à Sète.
Il réalise avant tout des peintures abstraites, partant “d’un thème, d’une idée, d’un motif, d’un événement, parfois d’une couleur”.
Aujourd’hui, Laurent Fabius “loue désormais un espace plus grand à côté de Toulouse”, où il séjourne périodiquement. “Je peux y travailler, dans le calme, des toiles allant jusqu’à deux mètres sur deux”.
Son exposition qui démarre à Shanghai et dans laquelle il montre une cinquantaine de pièces est accompagnée d’un catalogue dans lequel Benoît Decron, ancien directeur du musée Soulages a signé un texte.
Une exposition en France un de ces jours? “Oui, répond simplement Laurent Fabius, nous sommes en train d’y travailler pour 2026. »





