La France valide la candidature de la Maison Carrée de Nîmes pour intégrer la liste du patrimoine de l’Unesco
Le ministère de la culture a annoncé valider la candidature de la Maison Carrée pour être inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Le comité du patrimoine mondial de l’Unesco se réunira pour décider en début d’été 2022 si le monument bénéficie ou non d’une inscription en 2023.
D’ici là, l’Unesco va réaliser une enquête et Nîmes va valoriser le bâtiment en transformant notamment la rue Auguste, qui fait face au bâtiment, en artère piétonne.
Nîmes avait déposé une première candidature en 2018, mais celle-ci portait sur un projet plus global autour de la Romanité comprenant la Maison Carrée, mais également les arènes et le nouveau musée de la Romanité. Le projet n’avait pas été retenu par l’Unesco.
La ville de Nîmes a créé un site spécifique pour suivre et soutenir ce projet, site dans lequel la ville explique avoir tenu compte des remarques faites par l’Icomos en 2018, le conseil des monuments et des sites, qui examine les dossiers, tout en réaffirmant l’ampleur de son patrimoine romain.
“Nîmes représente avec Rome l’un des témoignages urbains les plus complets en Occident de la civilisation romaine. Cité et colonie fondée au 1er siècle avant notre ère, elle conserve de cette période un ensemble monumental important qui a fait, depuis plusieurs siècles, sa renommée internationale. Parmi eux, l’Amphithéâtre, la Tour Magne, le Castellum aquae, le Temple de Diane vestige du sanctuaire de la Fontaine, la Porte d’Auguste sont autant d’édifices marquant de la culture gallo-romaine présents dans la ville.
Parmi tous ces monuments remarquables nous avons choisi, tenant compte des recommandations d’ICOMOS, de proposer à l’inscription sur la liste du Patrimoine Mondial, le seul édifice nîmois qui au-delà de son état de conservation et de sa beauté architecturale pouvait aussi témoigner de valeurs négociées et partagées entre Rome et les populations locales : La Maison Carrée temple dynastique dédié aux héritiers d’Auguste”.