Loin des grandes routes respire un petit village héraultais où j’aime à vivre.
Au fond du jardin, un vieil olivier vous ouvre la porte de mon atelier.
Ici je peins.
Depuis des dizaines d’années, je peins.
Dans le fouillis de toiles, de tubes d’huile et d’acrylique, de pinceaux et de palettes,
j’applique la matière en couches successives sur mon support soigneusement préparé.
Une, deux, trois, six couches et j’entrevois alors l’environnement propice au message à faire passer.
Il me faut alors finaliser.
Les bleus, les gris, les ocres sont mes couleurs, et toujours ce blanc qui appose son mystère.
Sans formation académique, j’ai construit mon travail sur l’observation de grands maîtres comme William Turner, Gustave Caillebotte, Lucian Freud et bien d’autres et grâce à l’enseignement et les conseils d’artistes talentueux, passionnés et bienveillants.
J’ai toujours un grand plaisir à faire des rencontres artistiques.
Dans mon atelier, tout est si calme et pourtant…
Dans mon cerveau d’artiste, c’est l’agitation, l’enthousiasme.
La société telle que je la vois : tour à tour avec admiration et désespoir ; telle que je la vis : tour à tour avec passion et révolte.
Voilà les fondements de ma peinture.
Mes tableaux sont l’amalgame de ces sentiments en opposition.
Au service de ces sentiments : des objets, des bâtiments, des personnages à qui j’attribue un rôle, que je détourne de leur sens premier, que je confronte, que j’interprète.
Mais au final n’est-ce pas l’interprétation du spectateur qui seule a de la valeur ?
Une peinture n’a aucune existence si elle n’est vue que par l’artiste.
Je vous invite à regarder ce tableau … alors j’aime déjà votre vision et votre émotion.
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