A Toulouse, un collector réussit son crowdfunding pour racheter le lieu alternatif la Chapelle
A Toulouse, la Chapelle, lieu alternatif existant depuis 1993, réussit son pari: obtenir par financement participatif les 150 000€ nécessaires pour racheter de manière collective les lieux.
La campagne s’achève avec plus de 160 000€, ce qui va lui permettre à la fois d’acquérir les lieux (120000 €), mais aussi de “finir de payer les factures du chantier, d’anticiper sur les frais futurs induits par la mise aux normes et très probablement renouveler les lumières de scène en LED pour diminuer la facture d’électricité du lieu”.
Initialement conçue comme un atelier de travail, au service des actions militantes de l’association Planète en danger, La Chapelle s’est peu à peu affirmée comme un lieu d’intérêt général, au service de la vie culturelle, militante et associative toulousaine. Depuis plus de trente ans, plus d’un millier d’artistes ont fréquenté ce lieu.
Dans le champ culturel plus précisément, le lieu a accueilli tout à la fois des artistes issu·es du spectacle vivant et des arts visuels.
La Chapelle n’est pas à proprement parler un squat artistique ni un centre d’art (au sens de résidences longues et d’ateliers d’artistes), mais la souplesse d’utilisation mise en place par l’Atelier Idéal en ont fait un lieu-clé dans le paysage culturel toulousain.
Exemples de quelques artistes passés par la Chapelle:
– le photographe Bruno Wagner, fondateur des Lucette Omnibus, présent à La Chapelle au milieu des années 90 ; il travaille aujourd’hui avec la Cie Oui Bizarre, Le Cornet à dés et expose régulièrement en France et en Europe.
– le plasticien Mourad Maalaoui travailla longuement à La Chapelle à la fin des années 90, début des années 2000 ; il collabore aujourd’hui avec le collectif Bakelite et vient de réaliser la grande exposition Letris présentée à la Médiathèque Cabanis.
Pour en savoir plus sur La Chapelle, son fonctionnement, son histoire : https://lachapelletoulouse.com
La Chapelle
36 rue Casanova, Toulouse