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A Montpellier, inauguration reportée pour l’installation d’une œuvre de Germaine Richier

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A Montpellier, inauguration reportée pour l’installation d’une œuvre de Germaine Richier, suite à des actes de vandalisme

 

La ville de Montpellier devait inaugurer le 5 juin une sculpture de Germaine Richier (1902-1959) sur son Esplanade en cœur de ville, espace qui vient d’être réaménagé et qui relie la place de la Comédie au Corum.
Suite aux dégradations du week-end sur l’esplanade en marge de la victoire du PSG, l’inauguration a été reportée.

Communiqué de la mairie de Montpellier: En marge de la victoire du PSG, des incidents ont éclaté samedi en fin de soirée sur l’Esplanade Charles-de-Gaulle, accompagnés de nombreuses dégradations. Des casseurs ont déclenché un incendie volontaire au pied de « La Spirale », sculpture en bronze monumentale de l’artiste Germaine Richier, acquise grâce au soutien de nombreux mécènes. L’expertise a mis en évidence des dommages, une restauration de l’œuvre est donc nécessaire.
Ce lundi, le métal à nu était exposé à la pluie. Face au risque d’oxydation, la sculpture a été protégée en attendant d’être déplacée.
Une plainte sera déposée dans les prochains jours.

La sculpture prendra place au niveau du parvis du Musée Fabre. Cette sculpture monumentale a été acquise grâce au soutien de mécènes, entreprises et particuliers. La Spirale est une œuvre de 1957.
Germaine Richier a été au centre d’une grande exposition montrée au Centre Pompidou à Paris puis au Musée Fabre en 2023 .

  • Présentation de l’artiste et de ses liens avec Montpellier.
    Extrait du catalogue de la rétrospective de 2023 par le Musée Fabre
    Germaine Richier a entretenu avec Montpellier des rapports très étroits. Née en 1902, elle s’installe avec sa famille à Castelnau-le-Lez en 1904, où elle passe une enfance heureuse. C’est à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, dans l’actuel rez-de-chaussée du musée Fabre qu’elle commence sa formation en 1921 (…).
    Dans les vastes collections du musée Fabre, Germaine Richier fait partie des points de repères essentiels, dans une continuité qui la place à la suite de Gustave Courbet, Frédéric Bazille, et avant la donation Pierre Soulages. Elle y est présente depuis 1938, où elle manifeste à Louis Guigues, directeur du musée, son souhait de voir Le Loretto (1934), premier achat de l’État à l’artiste, rejoindre les espaces du musée. Les achats en 1996 de La Chauve-souris (1946) et en 2007 de l’Escrimeuse (1943) et de l’Araignée (1946) sont venus rehausser spectaculairement ce fonds.
Vue de La Spirale et de La Vrille dans l’exposition « Germaine Richier, une rétrospective » au musée Fabre, du 12 juillet au 5 novembre 2023
Vue de La Spirale et de La Vrille dans l’exposition « Germaine Richier, une rétrospective » au musée Fabre, du 12 juillet au 5 novembre 2023


 

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