A Lisbonne, Hervé di Rosa invité à présenter des œuvres du Miam, le musée qu’il a créé dans sa ville natale, Sète
Le peintre sétois Hervé di Rosa s’est installé à Lisbonne, il y a une dizaine d’années. Il a d’ailleurs réalisé la 19e étape de son tour du Monde des images et des techniques, en embrassant la tradition des azulejos, céramiques décoratives qui ornent les églises, les places publiques, palais et jardins du Portugal.
Pour ce faire, il s’était associé à une des plus anciennes fabriques du Portugal. C’était en 2015.
L’artiste bénéficie donc d’une réelle notoriété dans son pays d’adoption.
Le Mat, Museu de Arte, Arquitetura e Tecnologia, lui a donc proposé de lui consacrer une exposition, ou plutôt de consacrer une exposition au musée que celui-ci a créé dans sa ville natale, le MIAM – Musée International des Arts Modestes.
Faisant le parallèle avec les voyages racontés par Jules Verne, l’exposition Archipelago Hervé Di Rosa est une invitation à l’exploration et à la découverte de nouveaux mondes ; un voyage mené par Hervé Di Rosa et son Miam situé à Sète.
Le maire de Sète, François Commeinhes, a fait le déplacement pour voir cette exposition qui met en valeur un musée présent dans sa ville.
A travers une vaste sélection d’œuvres de la collection du MIAM, Hervé Di Rosa reprend le fil rouge des expositions qu’il organise au Miam et qui visent à faire découvrir des formes de création qui ont été placées en marge de l’art reconnu par les musées, la critique et l’histoire.
Dans la Galerie Ovale, l’artiste dessine une nouvelle carte des limites de l’art : bande dessinée, art traditionnel, art naïf, art brut, psychédélisme, cinéma, art commercial, entre autres.
Un ensemble de pyramides, réalisées pour l’exposition, et une caravane présentent un vaste panorama des collections du MIAM – Musée International des Arts Modestes, fondé par Hervé Di Rosa et Bernard Belluc et ouvert en 2000 en partenariat avec la ville de Sète. A l’entrée, Tous en bateaux (1988), œuvre de grande dimension réalisée par Di Rosa lui-même, accueille le public.
Jusqu’au 11 septembre, Maat, Lisbonne.