A Béziers, décès de l’artiste André Barthès, alias Anbart
André Barthès était un ancien cheminot passionné de poésie. Toute sa peinture et ses encres étaient inspirées des textes de ses poètes préférés.
Il était né à Nissan, dans le Biterrois en 1940.
Il avait exposé à la galerie Sophie Julien, en 2017, une série intitulée « 817 gouttes d’encre ».
Présentation de ce travail par Rémy Soual, sur le site de la galerie: « 817 gouttes d’encre, 817 éclats de peinture tissée de correspondances, où l’on rentre dans l’intimité des grandes voix : la lecture innerve le travail artistique d’Anbart, l’essentiel de la poésie recouverte par les pigments, dont on laisse des traces, des émergences d’un texte souterrain.
817 étoiles des échanges épistolaires privés ou publics, comme les notes de résonance de la littérature dans le geste du peintre qui vient, justement, étoiler la toile, la maculer de ces fragments de couleurs qui surgissent à la vue.
817 signes, comme l’alphabet d’une écriture entre tissu du texte et tissu de la toile, dont nous serions les mots scellés dans le mystère de la création qui s’est nourrie de la fréquentation des grands auteurs dans leurs confidences les plus secrètes« .