Mireille Bellefontaine & Chantal Guy

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Mireille Bellefontaine & Chantal Guy

Exposition
Hérault
Peinture
 CASTRIES

Du 17 mai 2024 au 20 mai 2024


Mireille Bellefontaine & Chantal Guy

Icônes

L’exposition de plus de 40 icônes contemporaines sera ouverte au public le week-end de la Pentecôte, du 17 au 20 mai 2024, à la Galerie des Halles à Castries (de 10 à 12h et de 15 à 19 h).

Mireille Bellefontaine

Mireille Bellefontaine est une artiste peintre néo-classique, diplômée de l’Ecole du Louvre. Elle a été formée aux techniques anciennes dans plusieurs ateliers parisiens avant de quitter Paris pour s’installer dans le midi à Montferrier sur Lez en 1996.

Elle se rapproche du couvent des Tourelles à St Mathieu de Tréviers où les Dominicaines apprécient la rigueur et la délicatesse de son travail de peinture à l’huile sur bois, sur cuivre, sur toile. C’est l’une d’entre elles, Sœur Marie-Abraham, qui lui conseille de s’initier à l’iconographie. En effet, une artiste ukrainienne, Hania Pinkovich vient au couvent assurer des stages d’initiation pour débutantes.

Depuis 25 ans, grâce à un travail régulier, Mireille Bellefontaine maîtrise maintenant cet art si exigeant sur le plan spirituel autant que technique.

Elle travaille dans son atelier à domicile et une fois par mois, elle rejoint un groupe d’iconographes au centre œcuménique de Jacou. Là, les artistes confrontent leur travail et reçoivent les conseils et l’enseignement biblique de leur animatrice Joëlle Nicolas.

Sur son site, on peut admirer à la fois ses icônes et ses natures mortes.

Chantal Guy

A un âge auquel je n’avais encore aucune connaissance des canons du dessin j’ai été impressionnée par des images de visages aux yeux immenses desquels émanaient une profondeur fascinante. On m’a expliqué qu’il s’agissait de reproductions d’icônes. Je ne me doutais pas que ces regards m’accompagneraient ma vie durant. Je les retrouve à l’âge de 20 ans lors d’un voyage en Grèce sur des panneaux de bois peints restés accrochés aux murs de chapelles en ruine.

Le temps des études et l’entrée dans la vie professionnelle ne laissent pas de place à l’art, tout au plus à quelques dessins rapidement faits jusqu’à ce que me soit proposé un apprentissage de peinture d’icône. J’écris à l’adresse indiquée “atelier Greschny” mais ne donne aucune suite, trop occupée par la préparation d’un voyage en Israël. Celui-ci annulé, j’opte pour la Turquie.

Avec surprise je retrouve comme compagne de séjour Madame Greschny, épouse de Nicolaï Greschny fresquiste et iconographe et mère de Micha Grechny qui dirige l’atelier de ce nom. Cette rencontre et la visite des églises peintes de Cappadoce sont déterminantes. De retour en France je suis l’enseignement de Micha Grechny. J’ai tout appris auprès de lui : choix des bois d’icône, composition et emploi des résines, classement des colles et inductions, dorure à la feuille, émulsions, chimie des couleurs avec leurs caractères picturaux et leurs réactions.
Et j’ai appris plus encore lors de nos échanges.

Un émerveillement… je ne cesserai plus de peindre des icônes quelles que soient mes conditions de vie. La qualité de cet enseignement me conduit également à la création profane et à son expression en toutes techniques : dessin, encre aquarelle, acrylique, huile…

Aucune pratique picturale n’est toutefois comparable à la peinture d’une icône. La création profane est oscillation entre différents états émotionnels : de l’excitation à la joie de la réalisation en passant parfois par le doute et toujours le questionnement.

Rien de tel dans la peinture d’icônes probablement parce qu’elle n’est généralement pas création mais reproduction d’un modèle ancien et qu’elle respecte une stricte codification de construction, de forme et de couleurs. Aucune interrogation parce que le modèle a été minutieusement étudié préalablement à la reproduction du dessin. Ici point de doutes mais une observation silencieuse et apaisée. Le pinceau évolue selon le tracé du pinceau de peintres disparus.

Dès la mise en peinture s’établit une rencontre confiante avec ceux qui ont dessiné ces constructions asymétriques, ces corps longilignes, et ces visages disproportionnés. Visages aux nez démesurément longs, aux bouches minuscules, aux oreilles tournées vers le spectateur et aux grands yeux ouverts. Le visage ne se peint qu’au terme du travail, les yeux en sont la touche finale. Ces yeux absents tout au long de la réalisation … ils se révèlent alors… et …Rien n’est plus étonnant que cette présence qui touche à l’inconscient.

Infos pratiques
Galerie des Halles

Place de l'Eglise 34160 CASTRIES

Ville de Castries
0467912850
mairiedecastries@castries.fr
Lundi
10h00 - 19h00
Mardi
Fermé
Mercredi
Fermé
Jeudi
Fermé
Vendredi
10h00 - 19h00
Samedi
10h00 - 19h00
Dimanche
10h00 - 19h00
Fermé entre 12h et 15h.
Evènement Payant
Non

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