D. A. Borsetta, C. Button, F. Gacon, C. Lavergne ainsi qu’un Hommage à André Serres

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D. A. Borsetta, C. Button, F. Gacon, C. Lavergne ainsi qu'un Hommage à André Serres

Exposition
Tarn et Garonne
Pluridisciplinaire
 Montauban

Du 26 avril 2024 au 5 mai 2024

Vernissage le 26 avril 2024
18h30 – 20h30


Daniel Alexandre Borsetta, Cendrine Button, Françoise Gacon, Caroline Lavergne ainsi qu’un Hommage à André Serres

 

Qui était le photographe Docteur André Serres? 
Il était né à Montauban le 16 septembre 1922, issu de ces protestants qui vécurent au Treil, ce quartier de la ville situé sur la rive gauche du Tarn dont les trois frères Serres furent les plus célèbres, en cette époque troublée, après la suppression de l’Edit de Nantes, martyrs par fidélité à leur foi huguenote.
Dans cette famille, la fidélité était une habitude ancestrale. Il suivit des cours du Lycée Ingres et, bachelier, il entreprit des études de philosophie. Inscrit à l’Université de Toulouse, il préparait le PCB qui lui ouvrirait les portes des études de médecine quand son parcours universitaire fut interrompu par la guerre et, en 1943, il se retrouva en Allemagne, victime du travail obligatoire. Revenu en France en 1944, il ne repartira pas , vivant dans la clandestinité.
La paix revenue, il entreprit des études de médecine, il soutiendra sa thèse de doctorat en 1958.
Devenu propriétaire d’une maison à Bruniquel, sa passion pour la recherche va lui permettre d’aborder les archives conservées au château et d’étendre ses connaissances sur l’histoire du village.
Il s’intéressera à la Maison Payrol sur laquelle il publiera en 2012, une étude, en hommage à son confrère et ami le professeur André Dupré.
Adhérent à la Société Française d’Archéologie, vice-président de la Société toulousaine de Philosophie, il occupera le poste de médecin du travail dans la société des Transports toulousains. Sous la direction de l’historien de l’art Marcel Durliat, André Serres reprit des études de lettres, il abordera la philosophie, l’esthétique et la psychophysiologie.
C’est avec Marcel Durliat qu’il entreprit la rédaction d’un mémoire de troisième cycle sur la diffusion de l’art roman dans le cantabrique espagnol. En 1989, il prend sa retraite mais n’abandonne pas ses recherches historiques. Issu de ses travaux, il publiera plusieurs ouvrages dont l’Histoire de Montauban à partir du manuscrit original de Perrin de Grandpré, ouvrage qui sera couronné par l’Académie du Languedoc.
En 2005, il assure la transcription du Journal de Jean Nathalis, sur le siège de Montauban, étude conjointement réalisée avec le SMERP. En 2008, ce sera l’Histoire de l’Imprimerie et de la Librairie à Montauban, outil de travail qu’ Emerand Forestié avait publié en 1898 en tirage restreint. N’oublions pas la transcription du Mémoire d’Antoine Gendre, relatif au siège de Montauban, édité également en partenariat avec la SMERP.

En tant que photographe, il participe au Dictionnaire des Eglises de France, il suit aussi les cours de l’ Ecole Nationale de Photographie. Il apparait comme l’un des mieux doués de la génération montante et a obtenu avec son reportage photographique d’une Foire en Quercy la publication dans la plus importante revue française de photographie, ainsi qu’une illustration photographique réalisée sur Venise sur le thème d’un poème de Théophile Gautier au cours de voyage en Italie en avril 1954.

Infos pratiques
Les granges du Clos Maury

401 rue Pierre Coyne 82000 Montauban

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