Du 4 mai 2024 au 12 juin 2024
Vernissage le 4 mai 2024
18h30 – 20h30
Claudine Couget, Tania Fuenzalida Diaz, Monique Virelaude & Jean-Michel Ribeyrolles
Claudine Couget
Peinture – Pliage
Larreule (65)
Forte d’une formation en architecture dans l’esprit du Bauhaus, parallèlement à son activité au sein du CAUE des Hautes-Pyrénées, Claudine Couget exerce une pratique concrète de l’art. C’est à travers un travail plastique qu’elle choisit de questionner, de bousculer les alliances et les compositions de notre environnement : comme dans l’œuvre architecturale, l’espace (son support) est un lieu d’action et devient un moyen de communication.
Surfaces, lignes… Clarté, simplicité et unité… Elle choisit de n’utiliser que peu de couleurs, le blanc parfois seulement. Les formes sont découpées et les lignes brusquées pour accrocher la lumière et introduire un rythme lent ou vif, régulier ou irrégulier, marqué par les horizontales et les verticales. Une géométrie simple insiste sue l’équilibre des lignes, des formes et des couleurs.
Du besoin de l’expression de la troisième dimension, naissent ses pliages et le tableau se fait avec cette présence : alternance des lumières et des ombres, des pleins et des vides.
Tania Fuenzalida Diaz
Peinture – Sculpture – Textile
Saint-Girons (09)
Extrait d’un cheminement, singulier et créateur, à travers lequel peintures et volumes racontent et révèlent une exploration en lien avec la matière et ce qu’elle impose et mes propres tribulations imaginatives.
Monique Virelaude
Peinture- Collage
Fleurance (32)
La discipline de la créativité est à la racine du vivant.
Peindre, c’est oser, c’est connaître la profondeur, la largeur et la hauteur de la toile, se permettre de s’étaler, s’obliger à se réduire : c’est cette même perception qui nous fait voir les choses dans des perspectives différentes, sans fixer notre cerveau dans une forme définitive.
La joie d’un espace, d’un territoire impersonnel, mais qui vous appartient de plus en plus. En effet, ce trait toujours recommencé qui traverse le tableau, prend appui sur un point sensitif de votre socle et va au-devant de vous vers sa ligne d’horizon, donne la mesure à votre espace intérieur et la densité à une énergie, la vôtre, qui reconnaît son rythme et, de forme en forme, s’amuse et s’ouvre joyeusement au monde.
Jean-Michel Ribeyrolles
Sculpture bois-métal
Saint-Paul-de-Vern (46)
Mon univers est profondément inspiré par le monde néolithique, les représentations grand format des premières traces de l’homme, les dolmens, les statues menhirs ou les imposants cairns. Qui sont ces bâtisseurs, avec quelles techniques et connaissances ont-ils pu créer ces formes ? C’est tout le champ libre laissé par le silence à ces questions qui est source d’inspiration, de dialogue, de recherches. Et plus proche de nous, le charme et la spiritualité des temples du XIe et du XIIe siècles du Japon.
Mes sculptures forment une constellation de points, comme un arc tendu qui nous relie à ces origines insondables, à la nature, à l’espace. J’aime me laisser guider par des impulsions. La sculpture se construit au fur et à mesure ? Je cherche toujours à créer de la transparence, des effets de lumière en jouant avec le noir du bois léché par la flamme, les dégradés orangés du pin douglas, les reflets argentés de l’acier.
À côté de mon atelier, j’ai aménagé un espace de vérité. Les sculptures ainsi disposées doivent me procurer des émotions, des sensations, comme un courant magnétique.
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