Street-art: à Toulouse, quartier Empalot, une fresque disparaît, une autre en création
Le quartier Empalot à Toulouse comprend déjà des fresques de l’Allemand Hendrik Beikirch (alias ECB) sur deux façades d’immeubles, rue d’Antibes et rue de Cannes.
L’une des deux est issue du travail ‘Siberia Project’ de l’artiste qui invite à découvrir le visage des artisans rencontrés lors de son voyage sibérien. L’autre est issue du projet ‘Tracing Morocco’ mettant en lumière les artisans de ce pays.
C’est cette dernière qui va bientôt disparaître du paysage urbain toulousain: l’immeuble, vétuste, va être prochainement détruit, faisant disparaître le visage de l’artisan marocain. La ville de Toulouse va essayer de récupérer la fresque, mais le quartier va changer de physionomie.
En parallèle, la ville a commandé à CeeT une nouvelle fresque, sur la façade d’un immeuble rue Jean Moulin, qui apparaîtra pleinement une fois les nouvelles percées réalisées dans le quartier.
Le projet de CeeT a la particularité d’être participatif: les Toulousains ont voté en février pour l’un des trois projets proposés par l’artiste. C’est la deuxième proposition qui a rassemblé le plus de suffrages. L’artiste a commencé comme prévu la fresque en avril, mais en raison de la météo, a dû décaler la réalisation d’un ou deux mois.