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Revue de presse: L’Œil, février 2021, le retour de la peinture figurative

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Revue de presse

L’Œil, février 2021: le retour de la peinture figurative, artistes sétois à l’appui

 

Dans son numéro de février, le magazine L’Œil consacre un article au retour en grâce de la peinture, notamment figurative, et interview dans ce cadre plusieurs artistes de la région: Hervé di Rosa, Robert Combas, Denis Laget.

Le regain d’intérêt pour la peinture, qui accompagne les nouvelles générations, profite aussi aux aînés dont l’œuvre a su se réinventer avec le temps”.

Le magazine constate que “galeries, musées, Frac et centres d’art (…) font la part belle à la peinture actuelle”, avec un événement emblématique qui aura lieu à l’automne 2022: une rétrospective de l’œuvre de Gérard Garouste au musée Beaubourg.
Garouste est arrivé sur le devant de la scène, en même temps que “Robert Combas, Jean-Charles Blais, Hervé Di Rosa, Denis Laget, parmi d’autres” mais depuis l’engouement pour ces artistes est retombée.

Le magazine donne notamment la parole à deux peintres de “l’école sétoise”, Combas et Hervé di Rosa, ainsi qu’à Denis Laget qui travaille dans son atelier héraultais aux beaux jours.

Pour Combas, « dans les années 1990, s’est créé un réseau fait de galeries, de centres d’art, de foires d’art, de puissants collectionneurs privés – et, plus grave, les musées ont suivi – qui a voulu imposer une vision unique de l’art dit contemporain. Installations, photos, vidéos étaient les formes nouvelles, nouvelles normes ; et nous, les peintres, devenions des ringards à dégager de ce petit milieu d’élite”. 

Hervé di Rosa fait le même constat : « Il y a eu quelques achats de Frac et de Fnac dans les années 1980 et 1990, puis plus rien. À Paris, seule Suzanne Pagé m’a ouvert les portes du Musée d’art moderne de la ville, en 1987. Aucune institution publique parisienne ne m’a jamais proposé une exposition personnelle depuis cette date. Par exemple, j’ai fait une importante donation au Centre Pompidou en 2013 et jamais, à ma grande tristesse, le musée ne m’a proposé d’exposer ces œuvres. Sans le privé, je n’aurais pas eu de grande rétrospective de mon travail depuis 34 ans à Paris ! » 

Et Denis Laget d’ajouter : « Je fais effectivement partie de cette génération qui a été montrée très tôt (…). Cet enchaînement (expositions en galeries, musées, soutien de l’Afaa [ancêtre de Culturesfrance], achats des Frac, Biennale de Venise, Villa Médicis, etc.) a duré des années 1980 à 1990 et s’est évanoui par la suite».

Tous ont eu récemment des expositions monographiques importantes qui signent ce retour en grâce. Denis Laget, au Frac Auvergne, au Musée des beaux-arts de Rennes et au Musée Estrine à Saint-Rémy-de-Provence. Pour Robert Combas, au Musée d’art contemporain de Lyon, et pour Hervé Di Rosa, à la Maison rouge.



 

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