Pour les trois ans de l’invasion russe, l’Ukraine émet des timbres illustrés des œuvres du toulousain James Colomina
À l’occasion du troisième anniversaire de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, Ukrposhta, la poste ukrainienne, émet une série de trois timbres illustrés par des œuvres du street-artiste toulousain James Colomina.
Installées en août 2024 à Kiev, ces œuvres, peintes en rouge vif – signature distinctive de l’artiste -, dénoncent la guerre et rendent hommage à la résistance ukrainienne.
Cette série philatélique, intitulée Art vs War, sera éditée à 109 600 exemplaires, un chiffre symbolisant les 1 096 jours écoulés depuis le début de la guerre jusqu‘à la date de sortie des timbres. Elle fait écho à la précédente initiative d’Ukrposhta en 2023, qui avait mis en circulation un timbre-poste reprenant un graffiti de Banksy sur un mur de Borodyanka, ville détruite par les bombardements russes.
En Ukraine, les œuvres de James Colomina à Kiev sont devenues un symbole de soutien, d’unité et d’espoir du peuple ukrainien.
James Colomina est le premier artiste français à voir son travail artistique intégré dans une émission philatélique de l’Ukrposhta.
- James Colomina s’est rendu à Kiev en août 2024 pour installer six sculptures symbolisant l’espoir, la résilience et la solidarité internationale : le Messager, la Petite Fille aux Tournesols, la Marelle, la Colombe, l’Attrape-cœur, la Petite Fille à la Balançoire.
La série de trois timbres, tirée à 109 600 exemplaires, met en lumière trois d’entre elles, placées sur la Place de l’Indépendance :
- Le Messager : un enfant surgissant du mur de la Poste principale pour dessiner le trident ukrainien, symbole de l’identité et de la résistance ukrainienne.
- La Colombe : une colombe, perchée sur un lampadaire tenant un rameau, représentant l’aspiration à la paix et rendant hommage aux soldats ukrainiens.
- La Petite Fille à la Balançoire : une petite fille portant un casque de combat, se balançant sous le pont de la rue de l’Institut, soulignant l’importance de protéger l’innocence des enfants et d’assurer un avenir meilleur aux générations futures.
Cette émission de timbres s’accompagne de deux autres produits philatéliques:
- Une enveloppe illustrée par une photo de l’Attrape-cœur, sculpture installée à l’entrée du parc Taras Chevtchenko et devant la station de métro Université, représentant un enfant tenant un cœur devant son visage, accompagné d’un nounours. Elle symbolise l’innocence et la vulnérabilité des enfants en temps de guerre. Située à proximité d’un parc, cette œuvre évoque également la liberté du jeu et le droit des enfants à vivre leur enfance en toute insouciance.
- Une carte d’art représentant La Marelle, un pochoir réalisé dans le même parc. Ce jeu d’enfant revisité prend la forme d’un missile russe rappelant que même sous les bombes et malgré la guerre, les enfants continuent à jouer, défiant la gravité du conflit.
