A Toulouse, la galerie Serventi réintègre ses murs
Cet été, le galeriste André Serventi a dû quitter la galerie qu’il tient depuis plus de dix ans en raison d’un dégât des eaux. Il a pu néanmoins continuer à travailler, en s’installant dans un local disponible rue Boulbonne.
En ce début d’année, le galeriste et ses deux filles qui travaillent à ses côtés, ont pu réintégrer la galerie, rue d’Astorg, à côté de la salle de vente aux enchères Marambat et Malafosse. Le galeriste, fils d’antiquaire, présente d’ailleurs dans ses murs des œuvres contemporaines mais également des œuvres et du mobilier ancien.
- La galerie sera présente sur le salon Art3F, du 1er 3 mars.
- André Serventi, lui-même fils d’antiquaire, se lance dans le métier en 1983. Il devient marchand d’art dans son magasin d’antiquité collé à la maison familiale au nord de Toulouse
Il décide ensuite de se spécialiser dans la peinture et la sculpture du XXe siècle. En 2004, il ouvre sa première galerie d’art dans le village de Grenade-sur-Garonne.
Il se passionne d’abord pour des artistes régionaux comme André Marfaing, Raoul Bergougnan ou Raymond Espinasse.
Sa femme, Catherine le rejoint et ils décident de s’installer en centre ville de Toulouse, rue d’Astorg. Aujourd’hui leurs filles Léa et Alix regagnent le clan après avoir obtenu leur diplôme en histoire de l’art.
La galerie présente une sélection d’œuvres issues de l’abstraction et de l’art urbain, tout en gardant une place pour des œuvres de l’art figuratif du XXe siècle.