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A Sète, trois nouvelles fresques signées Jace, Maye et Kikiland à l’occasion du prochain K-Live

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A Sète, trois nouvelles fresques signées Jace, Maye et Kikiland à l’occasion du prochain K-Live

A Sète, le festival K-live qui se tient tous les ans en mai ou juin depuis 2012, enrichit chaque année le patrimoine de fresques murales de la ville, le Maco, musée à ciel ouvert, qui compte à ce jour une quarantaine d’oeuvres dans la ville.
Cette année, le festival aura lieu du 31 mai au 4 juin et permettra à la ville de se doter de trois nouvelles réalisations:

  • Jace va intervenir 17 rue Caraussane.
    Jace a débuté le graffiti en 1989 et fait partie des pionniers de ce mouvement à la Réunion, où il réside toujours.
    En 1992, il crée son facétieux personnage, le Gouzou, sorte de cartoon urbain qui l’a fait connaître à travers la planète. Spécialisé dans le détournement d’affiches publicitaires, il a exposé ses œuvres aux quatre coins du monde depuis 1996, à la Réunion et en France, en Chine et en Colombie, au Japon et aux Etats-Unis.
  • Maye, 10 rue Révolution
    Maye est déjà intervenu dans le festival en 2019: il avait alors réalisé un
    Georges Brassens qui ornait le mur du Quartier Révolution, avant que la façade ne soit entièrement refaite. K-LIVE invite à nouveau le Sétois d’origine, pour conquérir le mur qui lui est dévolu.
    Victorien Liria, alias Maye, a grandi à Sète où il est né en 1990. Passionné par le dessin, il s’exprime d’abord dans les rues de Montpellier avec le graffiti où il développe une recherche autour du lettrage. Autodidacte en peinture, il passe du mur à la toile en 2013. Il travaille sur ces deux pratiques de manière complémentaire. Son travail sur toile nous fait voyager à travers des scènes allégoriques, inspirées de ses expériences personnelles, de ses souvenirs et nourries par son imagination.
    Perfectionniste, Maye aime jouer avec la profondeur de l’image, les effets de lumière et les matières pour créer ses paysages où la nature vient recouvrir les ruines d’un monde futuriste. La confrontation entre la technologie et une végétation luxuriante nous rappelle la fragilité de la relation entre l’Homme et la nature.
  • Kikiland, angle rue Révolution / rue de la Convention – (En dessous de la traditionnelle place des puces)
    Basé depuis peu à Sète, Kikiland qualifie son travail d’illustration poétique. Dans ses dessins, il détourne les tailles des objets et des sujets et y insère un mantra, une phrase inspirante illustrant une scène.
    « Petit, c’est aux côtés de mon frère que je passais des heures à dessiner ; Sangoku, Trunk, Vegeta, ils ont tous eu droit à mon coup de crayon. Ce goût pour le dessin ne m’a jamais quitté. De la customisation de trousses en primaire, à celle des sacs et baskets au collège, jusqu’aux murs de mon jardin aujourd’hui… L’intensité de cette passion n’a jamais changé, à contrario des supports de mes dessins (…). C’est en 2018 que je décide de quitter mon taf pour prendre du recul et réfléchir à la suite de ma vie. Le rêve d’un métier artistique me rattrape rapidement, comme une nécessité.
    En mars 2020, la France est confinée pendant deux mois et je passe mes journées à gribouiller. C’est là qu’est née mon identité artistique Kikiland ».



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