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A Livinhac le haut ( Aveyron),  inauguration d’une sculpture de Francis Mascles

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A Livinhac le haut ( Aveyron),  inauguration d’une sculpture de Francis Mascles


La mairie de Livinhac-le-haut, en Aveyron, a inauguré samedi 25 janvier la nouvelle place du village, et la sculpture placée en son centre, oeuvre qu’elle a commandée à l’artiste Francis Mascles, vivant dans la commune.


L’œuvre réalisée prend en compte ce qui, pour moi, représente Livinhac : un village étape du chemin de St Jacques de Compostelle, et l’ancien pont suspendu permettant de traverser le Lot”, explique l’artiste.

Originaire de Decazeville, et habitant sur les hauteurs, l’artiste se souvient de ce pont, flanqué de deux piles (conservées comme vestiges aujourd’hui) d’où partaient les aubans pour soutenir le tablier: 

Je me souviens de ces câbles tendus, linéaires, graphiques. Quelques années plus tard (en 1992), un peu par hasard, après mes études aux Beaux-arts de Montpellier, je m’installe à Livinhac. Durant ces années, le nombre de marcheurs reliant le Puy-en-Velay à St Jacques-de-Compostelle n’a cessé d’augmenter, Livinhac devenant une étape importante de ce périple. Tous les jours, dès le printemps, on croise donc ces voyageurs qui, pour quelques heures font partie de notre environnement et vont emporter avec eux le souvenir de leur passage.

Ce sont donc ces deux images qui sont à la base de mon travail. 

La partie centrale représente la coquille St Jacques (emblème des pèlerins). Elle est composée de barres d’acier, peintes en noir. Entre chacune d’elles se trouvent des tôles d’aluminium perforées.

De cette partie centrale sont tendus, de part et d’autre, des câbles de cuivre gainés de PVC qui vont s’ancrer au sol tels les aubans du pont”. 

Cette œuvre s’inscrit dans la démarche artistique de Francis Mascles qui utilise régulièrement l’acier, froid, les tôles perforées, parfois coupantes, et qui les associe fréquemment à d’autres matériaux.

Le câble est également très présent dans mon travail, il crée des tensions et trace des lignes dans l’espace.  Ici, ce sont des câbles de cuivre, un matériau conducteur, symbole de vie et d’évolution par sa couleur changeante. J’ai choisi un câble gainé de PVC qui est là comme protection, protection dérisoire car amenée à disparaître avec le temps. 

Si l’os, élément principal de tout mon travail depuis près de trente ans, n’est pas présent, mon intérêt pour le corps humain est bien là, latent. Le câble de cuivre circule dans sa gaine, comme le sang dans les veines, mais ce câble est là aussi pour soutenir, tenir en tension toute la structure”.



 

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