A Cazevieille (près de Montpellier), décès de Jean Vallon, chef d’entreprise, maire et artiste peintre
Jean Vallon, chef d’entreprise, maire et artiste peintre, est décédé à son domicile de Cazevieille, au pied du Pic Saint-Loup (Hérault), des suites d’une longue maladie. Il avait 73 ans.
Né à Ganges dans les Cévennes, Jean Vallon est connu avant tout pour avoir créer une franchise de salons de coiffures, qui portent son nom, et qui se sont développés dans le sud de la France. Un premier salon ouvert à Montpellier en 1967, une cinquantaine aujourd’hui.
Il a également été le maire pendant plus de trente ans de son village, Cazevieille, point de départ des excursions au sommet du Pic Saint Loup.
Mais nous retiendrons ici sa passion pour la peinture, que nous connaissions bien (voir encadré plus bas).
Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille, et particulièrement à son épouse, la sculptrice Sonia Modock, qui avait défini ainsi le travail pictural de Jean, en ouverture du livre consacré à sa peinture.
“Grande gueule sensible, Jean aime aller jusqu’au paroxysme de ses paradoxes. Autodidacte, il s’aventure avec la créativité au fusil dans le monde des affaires comme dans celui du monde pictural. Ses tableaux sont les meilleurs vecteurs d’expression pour animer ses interrogations, ses réponses, ses démons intérieurs.
Il s’appuie sur les symboles, s’envole avec le surréalisme, sublime la Femme, se noie dans les foules et s’enivre de dérision pour équilibre le déséquilibre”.
- Ajout personnel d’Anne Devailly, rédactrice en chef d’Artistes Occitanie:
Jean Vallon m’avait proposé de rédiger avec lui le livre retraçant son œuvre de peintre, ce que j’avais fait avec un réel plaisir, d’abord au cours d’entretiens, ensuite devant mon ordinateur, enfin dans des échanges fructueux pour bien caler les choses entre le texte, et la sélection de visuels. A chaque fois, c’était un réel plaisir de travailler avec cette personnalité chaleureuse et enthousiaste.
Il en ressort un ouvrage d’une centaine de pages, auquel il tenait beaucoup, et qui permettait de montrer une peinture vive, spontanée, aux thèmes quasi obsessionnels (la foule, la femme, Ibiza) mais toujours traités avec légèreté et humour.
En parallèle, Jean avait toujours soutenu nos initiatives, d’abord lors de la création du magazine Art dans l’Air, en abonnant généreusement tous ses salons de coiffure au magazine, puis en suivant de près l’évolution du projet et en soutenant sa transformation avec la version en ligne que vous connaissez aujourd’hui.
Toute la rédaction est très touchée par cette disparition.