Du 1 juin 2024 au 16 juin 2024
Vernissage le 1 juin 2024
11h00 – 13h00
Lumières
Exposition de 8 artistes autour du thème de la lumière
Pas d’arts plastiques sans lumière bien sûr. Ici il s’agit d’artistes dont les œuvres irradient une lumière particulière. Illusion d’optique où la lumière semble venir du tableau de l’installation ou du vitrail.
Les artistes
Jean-Pierre Baïlé (peintures techniques mixtes)
Damiatte (81)
Salir la toile de taches, de coulures, en couleur ou en noir et blanc, au fusain à l’aquarelle ou à l’acrylique ; mixer les techniques sur des supports variés, papier, carton, toile, etc., jouer avec les surprises et les « accidents » occasionnés par les taches et les coulures d’une première étape abstraite. Attendre et observer car « dans les choses confuses l’esprit trouve matière à de nouvelles inventions » (Léonard de Vinci).
Bruno Béghin (composition d’images)
Carcassonne (11)
Compositeur d’images, créateur d’univers entre mythes et actualités, transfigurant la Cité de Carcassonne en tableaux inattendus.
Thèmes mythologiques ou actuels, historiques, écologiques sont mis en scène, suscitant des émotions esthétiques surréalistes et visionnaires : (sont évoqués dans le désordre Jérôme Bosch, Joachim Patinier, Gustave Moreau, Paul Delvaux, Jean-Marie Poumeyrol, Roland Cat, Claude Verlinde, Caspar David Friedrich, Arnold Böcklin…).
Alors, la Cité devient tour à tour paysage apocalyptique, forteresse transie ou brûlée, citadelle portuaire, château englouti, mégapole futuriste ou mine à ciel ouvert, base nucléaire, murailles taguées ou temple grec, arche de Noé ou Jardin des Délices…
Sylvie Berman (pastels)
Palaja (11)
Sylvie Berman peint la Nature, côtoyée quotidiennement, croquée, photographiée, étudiée au pastel, qui permet le travail en plein air, et recrée dans son atelier des « visions » inspirées par un éclairage ou une forme particuliers. Pas de paysages au sens classique, mais plutôt une immersion, au plus près des herbes et des feuillages, de l’eau, des arbres…
Lise Dufaur-Mourens (peintures, encres)
Auragne (31)
“J’ai choisi de traiter le mouvement du corps humain, au moyen de lignes-forces, l’effet dynamique accentué par des tons vifs, des lumières, des tourbillons et des spirales pour créer une émotion unique. Mon sujet de prédilection demeure la danse. C’est une réflexion autour du corps, véhicule de l’âme. Les couleurs sont des états d’âme. L’encre est mon moyen d’expression favori, jouant de ses infinies subtilités pour traduire mon univers intérieur aux portes du rêve …”.
Anne Figuet (installations lumineuses)
Carcassonne (11)
“Au départ, un lieu chargé d’histoire sur lequel j’aimerais intervenir. J’essaie d’en saisir l’espace, la lumière, les couleurs. Et, dans ce lieu, je viens “m’installer”, “faire diversion”. L’installation révèle l’espace, vise à montrer le lieu sous un autre point de vue. Le révéler sous une autre lumière entraîne le public à “traverser” l’œuvre, poser un autre regard, déstabilise ses repères, montre une autre perception. Le fil de nylon utilisé, relève de plusieurs facteurs : sa particularité à accrocher la lumière, sa souplesse, sa finesse et en même temps sa solidité, ses couleurs, la Tension. N’existe-t-il pas, dans le domaine des arts plastiques, une autre dimension ? Sorte de prise de conscience d’un moment, d’une sensation où l’on est à la fois dans le réel et dans un “temps spatialisé”. Ce travail souligne le caractère énigmatique de la perception : que perçoit-on du réel ?”
Jean-Claude Huyghe (pastels)
Castelnaudary (11)
Dessiner, peindre c’est atteindre, par le jeu des lignes, des formes des valeurs et des couleurs, une qualité de lumière qui fait que le résultat, au-delà du sujet, exprime une émotion jusqu’alors inconnue. Je jette une première ligne. Par ce geste, l’espace qui reçoit cette ligne m’informe sur la continuité de ma démarche et me suggère la place des éléments nouveaux. Il y a un rapport de proportions nouvelles, de liens et de vides pour un équilibre inattendu. Le secret d’une lumière qui doucement apparaît et qu’il va falloir fixer pour donner vie à ce nouvel espace appelé « tableau ». Savoir garder raison mais aussi accepter ce que le geste fait naître à notre insu, cette part de mystère qui relie le visible à l’invisible.
Sklaerenn Imbeaud (vitraux)
Castres (81)
Concevoir le vitrail sous forme de sculptures ou d’installations me permet d’aborder le volume et de quitter la 2D traditionnelle des vitraux. Ces œuvres créent des résonances et des interactions entre les éléments environnants et la matière travaillée, la nature, les lignes, les jeux de transparences, les textures des verres étant mes thèmes principaux de recherches. Au fur et à mesure, des rythmes graphiques s’installent dans l’espace, jouent avec la lumière qui devient un élément de l’architecture ou de l’environnement dans lequel la sculpture est installée. Verre, métal, papier, porcelaine se sertissent, se fusionnent, et s’unissent pour des créations uniques et originales.
Marie d’Uby (peintures acryliques)
Lectoure (32)
Marie d’Uby s’exprime dans des thématiques variées avec l’acrylique ou la gravure sur bois. Pour cette exposition, elle présente des horizons maritimes imaginaires. Ils mêlent l’eau et les éléments… Toujours baignés par une douce lumière, ils nous transportent dans des ailleurs et des temps propices à l’intériorisation. A partir d’une idée initiale, l’artiste se laisse porter par ce que le tableau lui renvoie. A l’écoute de ce dialogue, naissent des couleurs subtiles et de mystérieuses lumières.
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