Daniel Mourre

Daniel Mourre

Infini Finitude

Rétrospective du travail de Daniel Mourre qui explore la Finitude de l’Homme contemporain et l’extrême de l’art.

Exposition de 70 œuvres sur 10 séries 2019-2025.

L’artiste se positionne comme un archéologue d’un futur très lointain qui découvrira les empreintes fossilisées d’une ère industrielle qui a perdu le sens et s’est anéantie : la nôtre. Les pièces qu’il donne à voir, rejoignent, dans leur totale contemporanéité, une sorte de rappel d’art primitif, un nouvel art premier post effondrement. Pour cela, l’artiste nomme son travail le FINITISME créé en 2022.

Au travers de différentes techniques et supports, il utilise l’antinomie d’une bouche d’égout par son empreinte pour exprimer son travail sur l’extrême par l’absence de l’Homme et de la fin de l’Art.

Contrairement aux théories qui envisagent la fin de l’art comme une transformation ou une transcendance, le FINITISME la conçoit comme une réalité concrète.  L’artiste nous rappelle que notre civilisation, malgré sa puissance apparente, est vulnérable et éphémère. Ainsi, il parvient à rendre tangible la fin de l’humanité et de l’art en nous offrant une vision concrète de ce que pourrait être notre héritage après notre disparition.

Le FINITISME nous confronte à la finitude de l’art en tant qu’expression de la finitude humaine. Il ne s’agit pas seulement d’une réflexion philosophique, mais d’une hypothèse anticipatrice d’une réalité des temps à venir.
Il interpelle les spectateurs sur leur impact dans ce monde, sur leur propre existence et celle des futures générations.

Daniel MOURRE est soutenu par Christian Noorbergen, critique d’Art et journaliste qui a rédigé un reportage dans le magazine Artension n°179 de mai/juin en 2023 où il augure la naissance d’un nouveau mouvement artistique : Le FINITISME.

Christian Noorbergen prépare une monographie – qui devrait paraître fin 2025 – sur la démarche de cet artiste et les enjeux de ce nouveau mouvement le FINITISME.