Collectif Ailo: On n’enferme pas la lumière

Collectif Ailo: On n’enferme pas la lumière

A travers ces installations, l’obscurité d’une cellule peut-elle faire naître la lumière ?
De l’enfermement peut-il apparaître une forme de liberté ?
Que reste-t-il dans les murs de cette période carcérale ? Des chuchotements, des souvenirs, des espoirs de vie ?
Beaucoup de questions que l’entité artistique A.I.L.O. (se prononce hello), qui signifie Atelier d’immersion lumineuse et obscure, s’est posées pour répondre à la dimension historique du musée des mœurs et coutumes, autrefois prison. Le pavillon central où était dite la messe est au cœur du projet in situ imaginé dans cette envie d’ouverture, en opposition à la notion d’enfermement. Les barreaux ici sont transparents et prennent la forme d’un ballet de réflexions lumineuses grâce à une installation cinétique imaginée par Anna-Eva Berge. La création sonore de Fabrice Leroux rend palpable un passé qui émane peut-être encore des murs.

Le musée des mœurs et coutumes proposera un panel d’activités et d’animations autour de l’art contemporain et des thèmes de l’obscurité, de la lumière et des illusions d’optique.
Il travaillera notamment avec l’école maternelle Jean Moulin de Decazeville dans le cadre du dispositif La classe, l’œuvre ! Accompagnés par l’artiste plasticienne Anna-Eva Berge et par le créateur sonore Fabrice Leroux, les élèves des quatre classes de l’école exploreront les thèmes de l’exposition à travers des jeux d’optique et des expériences visuelles et sensorielles. Leurs découvertes seront restituées sous forme audiovisuelle samedi 17 mai, lors de la Nuit européenne des musées.