Célia Cassaï, « Confessions printanières »

Célia Cassaï, « Confessions printanières »

L’origine du travail de Célia Cassaï se trouve dans la marche, la déambulation et la collecte mais plus particulièrement dans l’observation des formes que la nature crée.

Célia Cassaï: Les domaines de l’entomologie, de la géologie, de la botanique et jusqu’à la bio-diversité marine animent et inspirent les formes de mes sculptures. J’aime travailler avec cette Nature, travailler directement avec le monde du vivant, ses reliques ainsi que ses processus d’évolution. Les notions de «temps», de «transformation» et de «cycles » sont ainsi au cœur de mon travail. J’aime également confronter les éléments, notamment : la Terre et le Feu, en me laissant guider par la matière et les caprices de la céramique. Opposer la pérennité et l’éphémère, questionner ainsi la fragilité du vivant. De plus j’ai un réel positionnement écologique : Dans une période de vie où les gens se questionnent, portent un regard nouveau sur cette nature qui nous entoure, où la notion d’écologie n’est plus une abstraction, si nous ne voulons pas que tout disparaisse… Mes œuvres peuvent sonner tel un repentir, une éloge de l’homme à la nature pour l’homme lui même. Montrer du doigt des éléments que la nature crée, avec une certaine notion d’abstraction. Comme si je voulais montrer ces éléments du vivant une dernière fois avant qu’ils ne disparaissent pour toujours.