Le Musée Fabre de Montpellier préempte une cinquantaine de lettres de Frédéric Bazille
La maison de vente Cornette de Saint-Cyr mettait aux enchères, à Paris, le 17 juin, quatre toiles et trois dessins de Frédéric Bazille, plus la correspondance de l’artiste avec sa famille, soit quelque 70 lettres.
Le lot provenait des descendants du peintre montpelliérain Frédéric Bazille, précurseur et ami des impressionnistes, tué à trente ans lors de la guerre de 1870.
Dans le catalogue de la vente, l’expert Michel Schulman, auteur du catalogue raisonné de l’artiste, estime que “cet ensemble est sans doute un des derniers de cette importance en mains privées”.
Le clou de la vente était un autoportrait datant de 1870, quelques mois avant sa mort. Un collectionneur américain a emporté la mise à 1,69 million €, soit le triple de l’estimation.
Le Musée Fabre, lui, a préempté une cinquantaine de lettres, adjugées entre 455 et 4 550€ l’unité, en portant son choix sur les lettres évoquant les œuvres de ses collections. Les Archives municipales de Montpellier ont, quant à elles, préempté 40 lettres de Gaston Bazille, le père de l’artiste.