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Aveyron/Cantal – Hommage au peintre paysan André Puech, qui aurait eu 100 ans cette année

 

La Nuit des Musées a été l’occasion de redécouvrir dans le nord Aveyron et le sud Cantal, le “peintre paysan” André Puech (1923- 2014).

Le musée rural du Veinazès a consacré une exposition à ce peintre qui aurait eu 100 ans cette année, en accrochant une trentaine de ses oeuvres aux cimaises.

En parallèle, Bernard Coste a présenté la monographie qu’il a consacrée à André Puech, aux éditions Quelque part sur terre. Un livre de 176 pages financé par les adhérents de l’association Gens du Veinazès.

André Puech s’était passionné pour la peinture et s’était formé à l’Académie de la Grande Chaumière à Paris. Mais après trois années parisiennes, il était redescendu au pays mener une vie de paysan dans la vallée du Lot.

Eléments biographiques (voir la biographie plus complète sur le site du musée du Veinazès).

André Puech est né en 1923 au village de Granouillère (Lafeuillade-en-Vézie). Sa scolarité manque d’assiduité car les travaux de la ferme passent avant ceux de l’école, mais son don pour le dessin est remarqué. Adolescent, il consacre plutôt ses heures de temps libre à la musique (harmonica puis accordéon).

En 1946, redevenu ouvrier agricole à la ferme , André profite du temps de la veillée pour s’adonner avec constance à la peinture. Là, l’occasion se présente de montrer ses dessins à Raphaël Pricert, artiste qui s’enthousiasme et déclare « s’il venait à Paris, je suis capable de le mettre quelque part où il pourra apprendre sérieusement ».

André promet à sa fiancée Jeannette Trin d’y rester trois ans et de revenir pour la marier.
À la capitale, André travaille la nuit pour payer ses études aux ateliers de l’Académie de la Grande Chaumière.

Dessin, aquarelle, peintures en extérieur. Il trouve son premier client en exposant sur la place du Tertre à Montmartre. Les salons artistiques exposent ses tableaux, quelques galeries les présentent, mais l’heure du retour a sonné.
Il revient comme promis, se marie en 1950 et travaille désormais comme ouvrier agricole à la ferme de son beau-père.

Il ne lâche pas la peinture, malgré des conditions difficiles. Il expose régulièrement au sein de la Société Artistique du Cantal.
En 1956, apparaît le terme de “peintre-paysan” pour le désigner.
Il décède en 2014.

Le marcheur, Peinture réalisée en 2013, un an avant sa mort.

 

  • Exposition André Puech, Le peintre-paysan- 13 mai – 29 septembre 2023


 

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