Dans le Lot, décès du peintre et graveur Gilles Sacksick
Le peintre et graveur Gilles Sacksick, né en 1942 à Paris, est mort ce 13 octobre dans le Lot où il s’était installé depuis plus de quarante ans. Il vivait près de Vayrac, dans le nord du département, et avait créé en 2005 un atelier artisanal tourné vers la lithographie et voué aux arts du livre, Litho-Lissac, installé à Lissac-sur-Couze, en Corrèze, à une quarantaine de km de son domicile lotois. Cet atelier lui permettait de développer l’édition régulière des estampes et des ouvrages de bibliophilie.
Gilles Sacksick avait bénéficié d’une première exposition personnelle dans la galerie de Dominique Halévy à Paris dès 1967, à l’âge de 25 ans. Dès le début de sa carrière, il consacre une large part de son œuvre au portrait et remporte, en 1979, le grand prix du portrait Paul-Louis Weiller et devient pensionnaire, en 1979-1981, à la Casa de Velázquez à Madrid. Il étend ensuite ses thèmes aux paysages, à la peinture animalière, aux natures mortes.
C’est Robert Doisneau qui lui avait fait découvrir le Lot dans les années 70, où il avait choisi de s’installer. A partir des années 1980, il expose ses œuvres partout dans le monde : de Paris à Tokyo en passant par Londres et New York. En 1997, une première exposition rétrospective est organisée au musée Bourdelle, à Paris.
En 2003, le documentaire ‘Sacksick et la couleur du temps’ est projeté à l’Unesco, dans le cadre du festival des films d’art.
Le peintre avait été exposé cet été à Saint-Céré.
Autoportrait. Crédit : Gilles Sacksick (Instagram)
