» La peinture de Placide Zéphyr est travaillée par le signe africain. Placide refabule le masque comme signifiant fondamental de la mémoire culturelle. Elle lui fait porter la trace à peine discernable des vèvè, les dessins incantatoires des rituels vaudou dont on voit défiler les héros (diab, croix Baron…).
Placide pose l’équation numérique du 3 d’un point de vue graphique ainsi que comme marqueur d’une mythologie personnelle, ce que souligne la présence d’un portrait de famille porteur de cette inscription. Elle semble tirer des fils imperceptibles au visiteur pressé. Ce jeu formel rappelle son attrait pour la performance et le temps répété de l’acte de création, conçu comme un présent qui s’étire dans la durée comme dans l’espace de l’imagination. »
Franck-Hermann Ekra , critique d’art, Prix international de l’AICA.
« Placide Zephyr reconnaît de fidèles inspirations à travers l’œuvre de Jean-Michel Basquiat, sans toute fois écarter la figuration libre dans laquelle elle trempe son pinceau pour dominer les couleurs en aplat. Ses théories se situent sur la même ligne de réflexion d’Isamu Noguchi qu’elle cherche à suivre selon ses propos mots.
Elle vit l’art comme une expérience personnelle emprunt des temps passés. Son espace pictural est coloré et vif bien éloigné de la peinture traditionnelle. La fantaisie n’est pas de mise. Les traits sont épais pour rehausser des motifs stylisés. Ces derniers sont choisis pour refléter un graphisme géométrique tribal qui s’inscrit dans une histoire du goût et de la réception esthétique bien plus ancienne. Elle exécute ses peintures en enchaînant des gestes spontanés, instinctifs et marqués par le dynamisme de Pollock. »
Cyril Dumas, conservateur du Musée Brayer
Galerie du Vidourle, Sauve 2016
Banque de France Nîmes 2013
Maison de la Région, Nîmes 2013
Château Mourgues du Grès , Beaucaire 2014
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