Dans le prolongement des peintres coloristes, je revisite le paysage, ma principale source d’inspiration.
J’ai d’abord pratiqué une peinture « sur le motif » c’est-à-dire un travail en plein air. J’ai cherché à saisir l’ambiance, la lumière d’un moment, une intensité, une profondeur. Des paysages de petits formats ont vu le jour, un rythme d’un tableau à l’autre est apparu… une peinture instinctive et synthétique s’est imposée.
Aujourd’hui je travaille en atelier. Les paysages arrivent sur la toile.
Je ne veux pas savoir à l’avance ce que va être ma peinture. Je ne veux pas y réfléchir. Une autre partie de moi que je ne connais pas sait ce qu’elle a à dire. Je ne cherche pas la ressemblance mais l’équilibre, l’harmonie, les correspondances dans un espace épuré.
La peinture doit rester vivante. Je cherche à être sincère, authentique, vraie… ne serait-ce qu’un instant, le temps de faire apparaitre la couleur sur la toile.
Ainsi je pose, je superpose les tâches de peinture. Les respirations et la vibration des couleurs s’installent parfois, j’hésite, je doute, je compose … Un dialogue s’établit entre la toile et moi.
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