WYREMBELSKA Kate

Discipline(s)
Peintre, Plasticien/ne, Vidéaste multimédia
Informations de contact
Mme Kate WYREMBELSKA

Localisation

Mon Histoire

Artiste franco-polonaise.

Née en 1992 à Poznań (Pologne). Elle vit et travaille à Montpellier.

Kate Wyrembelska est diplômée (DNSEP) de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier en 2018 (mention), d’un diplôme de master en Art de l’Académie des beaux-arts de Varsovie en Pologne en 2017 (félicitations), d’un diplôme de licence de peinture de L’Université des Arts de Poznan en 2015 (mention).
Doctorat en Arts, spécialité : Etudes cinématographiques et audiovisuel à L’Université Paul Valéry, elle travaille sur la recherche en création. Son travail artistique fait partie de sa recherche théorique.

Elle est finaliste du Prix Big Awards Barcelona International Gallery 2018. En février et mars 2019, elle a présenté son projet Swimmers (sérigraphies, peintures, installation vidéo) dans la Galerie d’art Contemporain CAGE à Barcelone pendant sa première exposition individuelle en Espagne.
Ses vidéos Mécanisation et Mimicry ont été présentées lors du Festival International d’art vidéo LOOP 2019 à Barcelone, ainsi qu’à Damer House Gallery en Irlande et à l’Instituto Cervantes à Dublin.
En 2018, son travail vidéo Mécanisation a été sélectionné pour la programmation vidéo de la 68ème édition de Jeune Création à Paris et puis pour une projection au Syndicat Potentiel à Strasbourg. En collaboration avec l’artiste française, Sylvia Gonzales, elle a créé une installation l’Arbre à souhaits pour l’exposition La Kermesse sous le commissariat de Bernard Marcadé en 2018 à La Panacée – MoCo. Sa vidéo Mimicry a été présentée dans le cadre du projet WYSIN (ESBA-MoCo) pendant l’exposition Retour sur Mulholland Drive à La Panacée – MoCo en 2017. En 2018, son installation vidéo Le Fantôme a été présentée au sein de l’hôtel particulier Baudon de Mauny, suivie d’une soirée animée par une performance créée par l’artiste.
En 2019, elle a été invitée à créer une installation au sein du même hôtel lors de sa soirée Mimétisme. En 2017, elle a effectué un stage de 4 mois en tant que photographe à Londres où également l’artiste a créé une vidéo présentant son travail avec la performance dans l’espace urbain. En avril 2020, elle présente son projet Swimmers à l’Espace Saint-Ravy à Montpellier.

Des projets artistiques de KW se positionnent autour des problèmes d’uniformisation culturelle, des relations entre-humains, des mécanismes du pouvoir. Elle touche aussi au questionnement de la mécanisation ainsi que son conflit avec la nature humaine. C’est l’individu qui vit au sein d’une société qui est au cœur de sa démarche.

Sa conscience et l’inconscience. Qu’est-ce que c’est la conscience individuelle ? Pourrions-nous éviter qu’elle ne soit pas limitée et dépendante de nos gouts et notre perception de la réalité ? Pourrions-nous dire que notre liberté soit absolue ? Ou plutôt approximative, voire nulle ? Quelle est notre espace de liberté, par rapport à l’environnement qui nous entoure ?

Selon l’artiste, dans le monde d’aujourd’hui, l’individu est entouré par des belles images, retrouvées dans les médias, dans la publicité, ainsi que sur les réseaux sociaux. Ces images font rêver. Les hommes sont nourris par des illusions. On n’arrive pas à bien définir ce qui est réel, et ce qui est imaginaire. Les réseaux sociaux permettent de se montrer sous un meilleur jour, se créer une identité virtuelle, parfois loin de ce qu’on est vraiment. Ils offrent une tribune exceptionnelle pour se faire valoir. «Le mythe du corps parfait», qu’il soit féminin ou masculin, est présenté sous toutes les formes.

Dans notre civilisation, de plus en plus déterminée par la technique, le corps devient un instrument, une véritable machine. C’est pourquoi, afin de se placer à l’opposé, l’artiste adopte des bugs et des erreurs numériques. La présence des défauts d’image cassant ainsi cette vision très stéréotypée du parfait.

Or, au contraire, dans les médias on retrouve aussi des images terrifiantes. Des images qui provoquent des vrais cauchemars. La crise du coronavirus a changé notre monde. Plus rien ne sera comme avant. Les relations entre-humains ont été limitées. Dans le monde d’aujourd’hui où les gens ne communiquent plus qu’au travers des machines, le corps devient mécanisé. Quel avenir pour l’humanité ?

Prix
2020​ : Prix du Ministère de la Culture et du patrimoine national de la République de Pologne – Culture en ligne.

2019 : Damer House Gallery Award – video show in Dublin.

​2018 : La 68e édition de l’exposition Jeune Création – vidéo show in Paris and Strasbourg.

Expositions, Galeries, Musées ...
Expositions(s) personnelle(s)
Octobre-novembre 2020, Montpellier, salle Saint-Ravy. Expo indiv.

2019, Barcelone, Exposition individuelle, The Cage Gallery.

2014, Mask - alter ego, peintures, Kontrapunkt Contemporary Art Gallery, Poznan (Pologne).

Galerie virtuelle
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