
Animée depuis toujours par la création sous toutes ses formes, Magali Sire aime peindre ce qui n’existe pas, tordant des réalités, qu’elles soient historiques ou anatomiques.
Imprégnée de culture sud-américaine (elle a vécu plusieurs années au Pérou), elle pourvoit les céramiques précolombiennes d’attributs humains, et transforme les madones et les martyres de la peinture classique en Pachamamas à coup de croix andines et de tissus incas.
Par ailleurs, les références à l’histoire de l’art, et notamment à la renaissance, sont fréquentes dans son travail, et les grands maitres du quattrocento régulièrement convoqués : de Jean Fouquet à Pisanello, en passant par Lucas Cranach ou encore Andrea Mantegna.
La touche « décalée » omniprésente donne le ton dans ses œuvres, à travers un goût prononcé pour l’anachronisme et le surréalisme.
Ses dessins sont réalisés d’un trait minutieux, à l’aquarelle, la plupart du temps sur du papier du XVIIIe ou XIXe siècle.
Elle vit en Occitanie depuis 2014, où elle travaille également comme graphiste et illustratrice.