La peintre et plasticienne Rahem Ancey grandit à Marseille où elle découvre la peinture dès son plus jeune âge.
Après un BTS en graphisme et des études en Arts Plastiques à l’Université d’Aix en Provence, elle approfondit ses recherches en peinture et expérimente toutes sortes de techniques comme la sculpture et la photographie. C’est à cette période qu’elle décide de s’isoler et d’ouvrir son atelier dans une vallée reculée des Alpes, loin de l’agitation urbaine. Là, elle construit une relation intime aux éléments, à la puissance des glaciers comme à la délicatesse des mousses. Elle donne naissance à une oeuvre sensible et mystique ; hymne à la beauté et à la présence au monde. Elle travaille la terre comme on travaillerait un ouvrage minutieux fait de tissages, tressages, petits accessoires mystérieux, réminiscence du savoir-faire d’une civilisation imaginaire.
Ses séries de peinture, parfois abstraites comme « le rêve des poissons intelligents » ou oniriques comme « Alice et l’intention », sont autant de voyages immobiles et introspectifs. Ce sont des visions éclatées d’univers mystiques où se multiplient les symboliques d’un ordre à jamais disparu.
La série « Geisha » de plus de 60 toiles et 250 sculptures, questionne la position paradoxale d’une figure féminine et immuable, à la fois objet précieux et déesse toute puissante qui perpétue une quête de la perfection incarnée.
Cette série a fait l’objet de nombreuses cartes-blanches dont le Château de Fargues, la Citée Radieuse de Le Corbusier ou encore Château Arnoux où elle est saluée par la critique.
Par ailleurs, sa technique et son savoir-faire sont remarqués par les prestigieux Ateliers d’Arts de France qui exposent son travail à Paris, Pézenas ou encore Montpellier.
En 2022, elle quitte sa vallée pour ouvrir un atelier au centre historique de Montpellier. Là, elle privilégie les expositions dans des lieux populaires et ouverts au public comme Solid’Art au Zénith, Ob’Art au Corum ou l’Espace Saint Ravy.
Avec une fièvre d’expérimentation sans cesse renouvelée, elle revisite ses visions d’une civilisation fantasmée qu’elle fait naître de la glaise, la toile ou tout récemment du carton.
Le carton enduit, déchiré, huilé, pigmenté, qui raconte une histoire secrète, symbolise une culture qui s’estompe au fil du temps, des changements qui font naître et périr des civilisations.
Venez découvrir son univers singulier dans son atelier au 8 rue Sainte Ursule à Montpellier
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