
Une réflexion sur la dématérialisation de l’écrit, sur l’omniprésence des écrans comme vecteurs de communication et, de plus en plus, d’apprentissage.
Par extension, j’utilise l’écrit (le texte, la lettre), et les outils de l’écriture (machines à écrire, stylos…) comme des arguments plastiques.
Le postulat que je défends entend, sinon mettre en garde, du moins éveiller une vigilance quant au caractère pernicieux des outils numériques qui propulsent dans la sphère publique des idées ou des textes qui n’auraient pas lieu -ni même les moyens- d’y être, si l’expression écrite se contenait dans sa forme originelle : le livre, le manuscrit.
A mon sens, les écrans conditionnent à la fois des attitudes sociales et une culture qui érodent nos mémoires à commencer par celle de la main, et finissent par juguler la pensée.
Maisons des Ecritures (Lombez - 2017)
Maison du Parc Naturel des Pyrénées (Labastide de Sérou - 2019)