
Ma première inspiration : les femmes, toutes les femmes, de tout temps.
Vient ensuite la mythologie, inspirée par de nombreuses lectures .Des romans mais aussi beaucoup de bandes dessinées où l’image est essentielle et où l’on peut voir les personnages sous différents angles. Peut-être les prémices de la vision en trois dimensions.
Dans la mythologie, les déesses sont autant présentes que les hommes, on les prie autant que les hommes, leurs attributs sont autant doux que fort. L’équilibre est là. Je crois que je cherche à rééquilibrer notre monde peut-être notre société actuelle!
Au-delà de mon intérêt fort pour la mythologie , ma vie personnelle, mes souffrances apparaissent dans mes œuvres et peuvent même les submerger parfois.
Mes créations :
Je crée des sculptures singulières, originales, uniques de bois et de fer en hommage à la « femme éternelle ». C’est la femme qui « me parle » et qui constitue le centre de mon art et de mes inspirations.
Elles sont pour moi des Âmes de bois et de fer.
Leurs postures sont l’expression d’une communication sans mot. Il y a de la sensualité, peu de sexualité. Équilibre est le mot qui me vient à l’esprit. Mes femmes sont souvent dénudées mais pas aguichantes.
Les postures de ces femmes sculptées s’attachent à les rendre plus humaines, à nous parler de notre humanité. Elles appellent aussi à un questionnement sur la vie, sur ce qui nous guide. Ces sculptures sont belles et fortes. Ce sont des guerrières.
Des guerrières de vie, nées de mes émotions.
Elles se doivent d’incarner une force guerrière pour faire face aux souffrances.
Pour la construction de mes filles, c’est instinctif. Pas de croquis. Tout est dans la tête.
Je sculpte le bois en premier, la position est aléatoire, je suis le mouvement du bois. La matière joue un rôle déterminant. Le bois de rebut est utilisé pour le buste et une partie des membres.
Pour l’assemblage et l’habillage, je suis toujours mon instinct, mon désir.
La vue et le toucher sont au cœur de ma création. Je recherche l’Equilibre entre les éléments. Le métal provient d’objets usuels détournés et cousus entre eux.
Tout est cousu avec du fil de fer. Il n’y a pas de colle ni de soudure. Assembler et réutiliser des objets, des matériaux abandonnés est un vrai challenge qui correspond à mon souci d’éco-responsabilité.
J’aime relever ce défi du réemploi, en rupture avec la mauvaise habitude du jetable.