MARTIN-GRANEL Lucie

Discipline(s)
Plasticien/ne
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Mme Lucie MARTIN-GRANEL
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Mon Histoire

Source: dossier de presse à l’occasion de l’exposition de l’artiste à l’Espace Saint-Ravy, Montpellier, septembre 2021

BIOGRAPHIE
Originaire de Paris, Lucie Martin-Granel vit depuis deux ans à côté de Montpellier dont la lumière méditerranéenne est devenue une source d’inspiration.
Après un cursus en Arts Appliqués à Paris, elle fait une formation d’illustration à l’école Corvisart. En parallèle, elle donne des cours d’arts plastiques aux enfants. En 2013, elle intègre l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris où elle obtiendra en 2018, le DNSAP (diplôme Nationale Supérieur d’Arts Plastique). En 2015, lors d’un stage chez l’artiste Bettina Kreamer, elle découvre la presse à gravure. S’ouvre alors un nouveau champ d’expé­rimentions avec l’impression et le gaufrage. En 2016, elle part en Inde six mois afin d’écrire un mémoire sur le sacré dans l’art : les relations entre l’art brut et l’iconographie mystique, « La clef des mondes ». Captivée par l’histoire et la symbolique des objets, elle les récupère et les collec­tionne (cadres et boites anciennes, clefs, affiche de métro etc.) afin de les détourner et de leur redonner un nouveau sens. Animée par l’envie d’entre-lier les matières et les techniques, elle pratique aussi la danse : où le geste et le travail graphique se reflètent en synergie. Elle réalise plusieurs performances dansées sous l’enseignement de la chorégraphe oriental-contempo­raine, Lamia Saffiedine.

DEMARCHE ARTISTIQUE
L’artiste explique sa démarche où, dit-elle, “la matière est au cœur de l’expérience. Le papier m’offre une très grande liberté et j’explore quelques possibilités de ce matériau délicat et malléable. Les apparences anciennes et contemporaines cohabitent et se juxtaposent formant un relief hors du temps. Les images se jouent de la symbolique des objets découverts au fil du « hasard ». Les structures graphiques des cadres sont autant de fenêtres s’ouvrant sur de multiples dimensions. Les différentes perceptions passent de l’extérieur à l’intérieur comme autant de facettes de notre réalité.

Les prismes, peintures aux reflets changeants, évoquent tantôt l’aspect factice et illusoire de la société contemporaine basée sur l’image souveraine, tantôt suggèrent, tous comme les effets lumineux, une évolution de notre conscience du monde. La lumière au sens figuré, c’est la clarté d’esprit. Les représentations des spectres et des rayons lumineux évoquent cette vision allégorique.

La pensée de l’homme moderne arrive parfois à saturation, fragmentée par la profusion d’informations et d’images la traversant de toutes parts. Les jeux d’optique et de cinétique produisent un mouvement graphique visant à propager une sensation d’apesanteur. L’esprit se déploie et se replie en un centre infini, dévoilant l’horizon de nos paysages intérieurs. »