LLONGUERAS Xavier

Discipline(s)
Plasticien/ne, Sculpteur
Informations de contact
M. Xavier LLONGUERAS

Localisation

Mon Histoire

Xavier Llongueras est un plasticien, né à Sète, d’origine catalane, se spécialisant dans la sculpture, la peinture et l’architecture et plus précisément dans les fragments pour en faire des mosaïques.
Il a travaillé pour différentes personnalités comme Luc Besson, Léonardo Di Caprio, David Fincher, Mila Jovovich, Robert Thurman.
Il a fusionné l’art à l’écologie pour que son travail soit ressenti d’une manière fondamentalement naturelle et sans aspiration esthétique. En vingt ans de carrière, basé à Los Angeles, il a eu l’opportunité de collaborer avec les personnes les plus brillantes et créatives de notre temps et de travailler dans des projets d’éco-design commercial et résidentiel, artistique, paysagiste et sur l’installation de mosaïques dans le monde.

Chaque année, avant l’Open de Montpellier, Xavier Llongueras pose de petites tesselles toutes différentes sur un plateau Alessi en titane, signé Jean Nouvel. Petit à petit, les tesselles remplissent l’espace et le plat devient trophée. Avec à chaque fois quelques tesselles recouvertes de feuilles d’or pour fêter la victoire du vainqueur de l’Open tennis. L’artiste a trouvé la solution pour faire une œuvre d’art et un trophée. Un trophée ou une œuvre d’art: un plateau en titane, de la pâte de verre commandée chez Orsini (le plus ancien atelier de mosaïque de Venise), à partir d’or (24 carats), d’argent et de feuilles de platine prises entre deux verres.

Mais dans son parcours, l’artiste est allé encore plus loin dans les possibilités offertes par la mosaïque: il multiplie les possibilités en ayant recours à des tesselles aimantées.
L’artiste, qui vit et travaille entre Montpellier et la Californie, présente pour la première fois ce travail de mosaïque magnétique à la Galerie de Laurie Franck, à Santa Monica, en 2006. Inspiré de la physique quantique, il affirme que tout ce qui nous entoure est vibration ! Comme des points d’énergie qui vibrent et, sans se toucher, se tiennent ensemble.
Commissaire d’art de Pierre Bergé le baptise : cette approche devient l’art Fragmental. De là découlera un manifeste, qu’il co-signe avec un autre artiste de la région (Patrice Palacio): “ Dans notre monde, tout change, tout est en mouvement et en relation, rien n’est immuable. Pourquoi alors, l’œuvre, et particulièrement la Peinture, ne serait-elle pas ainsi ?”

Les deux artistes fondent alors une œuvre plastique qui mixe la mosaïque, la peinture, les forces fondamentales, la relation et le pixel autour d’un dénominateur partagé : le fragment.
“La filiation de la peinture fragmentale prend ses origines dans le cubisme où l’on ne peignait pas ce que l’on voyait mais où l’on peignait ce que l’on savait des choses”.
Avec des tesselles aimantées, l’artiste peut se permettre de proposer une oeuvre sans cesse en mutation. Il “donne à voir le processus de manifestation du réel : déconstruction et reconstruction incessante de l’image par le spectateur.”
“La peinture fragmentale est une revendication de liberté ludique”.
Liberté, un des maîtres mots de Xavier Llongueras.

La peinture Fragmentale est née de la constatation suivante : que reste-t-il aujourd’hui, au XXIe siècle, à changer dans le rapport à l’œuvre?

Dans notre monde actuel, tout change, tout est en mouvement et en relation, rien n’est immuable. Pourquoi alors, l’œuvre, et particulièrement la Peinture, ne serait-elle pas ainsi ?
L’Art Fragmental est né d’une rencontre entre deux univers artistiques : celui de Xavier Llongueras, artiste protéiforme qui a inventé la mosaïque magnétique, et celui de Patrice Palacio, artiste peintre qui, depuis longtemps, pixellise la surface de ses tableaux pour les faire écrans achromes.
Les deux univers se percutent et fusionnent : ils font émerger une création autonome. Ils fondent une œuvre plastique qui mixe la mosaïque, la peinture, les forces fondamentales, la relation et le pixel autour d’un dénominateur partagé : le fragment.

L’art fragmental est un pont qui enjambe l’ère moderne et l’ère contemporaine. Nous sommes post.
La filiation de la peinture fragmentale prend ses origines dans le cubisme où l’on ne peignait pas ce que l’on voyait mais où l’on peignait ce que l’on savait des choses.
Dans le fragmental, l’artiste donne à voir le processus de manifestation du réel : déconstruction et reconstruction incessante de l’image par le spectateur.
Cet art fait jaillir de façon concrète la trame, la grille qui tisse notre matérialité.
Artiste et observateur ne font qu’un, puisqu’ils sont pris tous deux dans ce champ.

L’unité est au centre et à la limite. Chaque fragment participe au tout. Chaque fragment questionne le seuil d’appréciation de l’ensemble. Espace et temps sont confondus et convoqués.
Pour la première fois, le spectateur peut avoir une action directe sur l’oeuvre : il peut en modifier la géométrie, l’apparence, la forme et son expression . L’oeuvre devient malléable et préhensile. Par la possibilité d’intervention, elle incarne la puissance de l’abstraction concrète.
La peinture fragmentale est une revendication de liberté ludique. Il n’y a pas de colle ou de liant entre support et fragments. C’est une force naturelle qui maintient la cohérence de l’image : la force magnétique, une des quatre forces fondamentales de l’univers.

La notion de support est totalement remise en question. Le tableau et son image peuvent se retrouver organisés / désorganisés sur différents supports horizontaux, verticaux ou inclinés en même temps. Les possibles sont infinis. Il n’y a plus de cadre et c’est le spectateur qui, à son tour, devient fragment car il vient nourrir l’image qui miraculeusement redevient visible et tout à fait intelligible.
Mais cette recherche artistique a un but ultime : interroger le réel et essayer à travers le vide créé entre chaque fragment de laisser entrapercevoir La vérité nue. L’univers entier est composé de fragments. L’art Fragmental est univers.

A l’image de l’atome et de ses électrons, où le vide fondamental créé toute chose, tout n’est que vide et attraction, tout n’est que vide et images. C’est un art de la faille, de l’interstice et de l’émergence.
L’art Fragmental ne se limite pas à la peinture, il métamorphose la sculpture, la photographie, la musique. Rien ne lui est étranger car la notion de fragments est depuis toujours la voie de la Nature, la voix de l’humaine condition.Nous pensons fragmentalement, notre vie est composée de fragments de sensations et de souvenirs.
Le monde qui nous entoure est un immense ensemble de fragments qui font sens.

Galerie virtuelle