Je travaille sur plusieurs projets en parallèle : un auto-portrait en creux effectué durant le confinement 2020 et un travail intitulé “Arbonirisme”. L’auto-portrait en creux consiste à photographier mon environnement pour livrer une part de moi qui peut faire écho au spectateur : les sujets photographier parlent d’eux-mêmes, sans qu’on ne voit jamais mon visage. Le deuxième projet consiste à photographier les arbres en totale contre-plongée et à appliquer une post-production dans le but de rendre l’image loin de la réalité. Le résultat veut proposer au spectateur d’imaginer autre chose que des arbres, comme les enfants qui voient des visage ou des animaux dans les nuages. Les branches, les feuilles peuvent devenir des coulures de peinture, des insectes, des bonbons, des cellules sous un microscope… tout dépend de l’imagination du spectateur. Ce projet invite à se connecter à son âme d’enfant, et parle du temps qui passe, qui guérit, qui témoigne.
