« JOSABEL 451 » alias Marc TROUPEL
Né le 31/08/67 à Soisy-sous-Montmorency
Artiste plasticien professionnel
Autodidacte
Il a grandi dans les Corbières, dans une famille d’artistes, musicien.
Premières expositions à l’âge de 13 ans
Il travaille le portrait et le paysage à l’huile jusqu’à 18 ans
A partir de 1987, il présente ses premières expositions personnelles signées «JOSABEL » : Exodus, autoportraits, les protégés, les cloutés, Macha Triptik, … dans des espaces insolites des Corbières et de la région Languedoc-Roussillon.
En 1990, début des expositions « Cardiovasculaire Blues »…
Huit séries de 50 tableaux huiles, pastels, encres et autres techniques mixtes, ainsi que des écrits, photos, mini films, sur le cœur humain.
Suivront des travaux sur le système sanguin, système nerveux, les ossements, le cerveau, la matrice etc …
JOSABEL se revendique « Artiste Organique »
« Seul le corps humain m’intéresse, principalement interne, et je sais pouvoir atteindre et étreindre dans sa complexité, en son sein, la douleur et la beauté de l’âme, et les tourments dans sa chair qui me content la miraculeuse tragédie de ce monde ».
En 1993, il consacre une année à l’écriture d’un livre de nouvelles, « Mutanos Travel» ou le voyage mutant, et un ouvrage de poésies, «Tango, coquelicots et cicatrices ».
Depuis 1996, JOSABEL expérimente sous toutes ses formes « le tanin », poudre de bois précieux exotique. Mais aussi la terre (latérites de couleurs diverses), le sable, les coquillages, les végétaux, et bien d’autres matières organiques.
En 1999, il crée des séries de portraits au tanin, « Les communards », reconstituant à partir de photos des charniers, notamment ceux de la commune de Paris, les visages apaisés de ces hommes sans passé, présentés en leur temps aux yeux de tous, et connus de tous par des photos et la découverte de la photographie.
Arrivé à MAYOTTE en 2001 afin d’écrire pour le cinéma, (autre grande passion) le chiffre 451 est ajouté à son nom d’artiste…
– « 451 degrés Farenheit », c’est la température où le papier brûle (voir Ray Bradbury)! Afin de repartir à zéro, et de marquer la date où, en France, la quasi-totalité de son œuvre a brûlé avec la maison de famille.
– « Mayotte, comme Madagascar », pour moi, c’est la reconstruction !
– Et si le feu m’a séparé de cette œuvre dévorante qui me faisait avancer, il m’a permis aussi, ici, d’ouvrir les yeux, et de découvrir « l’autre, l’humain », ses mots et sa bonté.
« Si je n’ai pas plus de confiance en l’homme, aujourd’hui je suis prêt à l’écouter ».
De 2001 à 2009, une dizaine d’expositions personnelles seront présentées et signées « Josabel 451 » entre la Métropole et Océan Indien.
Installé depuis septembre 2009 à Deshaies, en Guadeloupe, la grande partie de ses travaux sont consacrés a la disparition, et au Feu ; disparition de la maison de famille par les flammes en septembre 2001 dans les Corbières, avec à l’intérieur la quasi-totalité de son œuvre artistique.
Une grande œuvre, installation complexe intitulée « Eloge de la brûlure », regroupant une centaine d’œuvres articulées autour de huit grandes pièces principale, relatant la vie de l’artiste et tout particulièrement, celle de l’être humain.
Des installations graphiques, de lumières, de sons et d’images vidéos, réalisée principalement avec des contraintes chères à l’écrivain « Georges Perrec », à partir d’objets brûlés, bout de dessins, tableaux, photos, récupérés dans l’atelier brûlé de la maison de famille.
La réalisation aussi, entre 2015 et 2018, des illustrations complète des « Fleurs du mal » de Charles Baudelaire.
Autres travaux en préparation sur le cinéma, pour les festivals, en 2015, expérience à partir d’images, portraits mythiques des grande heures d’Hollywood inspiré de : « Hollywood Babylon de Kenneth Anger », série de tableaux de méchants, monstres, femmes fatales, à Hollywood ; pellicules cinéma et collages altérés par le feu, la terre et l’acide.
Avec la même technique, préparation d’une exposition sur la mythologie de la musique noire Américaine, de la naissance de blues, du jazz, jusqu’à la soul music des années 70.
Déménagement prévu en mars 2020, après plus de vingt années de voyages, retour dans la région Corbières pour ouvrir à Fabrezan dans les années qui viennent, un centre d’art contemporain, « Le Centre 451 ».
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