Lors des nombreuses années passées au Cameroun, mon imaginaire a été marqué très tôt par les sculptures totémiques et secrètes utilisées lors des grandes cérémonies traditionnelles.
Plus tard, il y a une quinzaine d’années, j’ai « mis les mains dans la terre » au Maroc auprès des potiers de Salé.
Depuis les années 2000, je partage mon temps entre Montpellier et les Cévennes, où se trouve mon atelier, et je travaille différentes terres : la terre noire pour les groupes sculptés, la rouge, brute, pour des sculptures (faunes, totems, etc. ) de jardins, et en particulier le grès blanc pour la technique japonaise ancestrale du Raku. J’ai orienté ma recherche sur les émaux aux oxydes métalliques que je prépare moi-même, appliqués sur des totems, des statues de Vénus d’inspiration préhistorique ou sur des représentations à caractère symbolique.
J’ai ainsi participé à de nombreuses manifestations, festivals et expositions, notamment dans des jardins remarquables comme celui des Sambucs à Saint-André-de-Majencoules et le Jardin Médiéval à Uzès.
En 2019, date anniversaire de la « Retirada », j’ai créé « le Chemin de l’exil » et autres sculptures pour commémorer cet événement qui a donné lieu à plusieurs expositions.
Mes sculptures sont souvent des personnages féminins (faunesses, vénus préhistoriques, sirènes etc) et plus récemment, j’ai représenté lors d’une exposition consacrée au poète Federico Garcia Lorca, ses héroïnes de théâtre, entre autres.
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