VAISSIERE Alain

Discipline(s)
Photographe, Plasticien/ne
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Mr. Alain Vaissière
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La fascination technologique au service de la création artistique

Depuis quelques années, le Sétois Alain Vaissière a choisi d’explorer les possibilités visuelles des nouvelles techniques disponibles. Mais les nouvelles techniques imposent finalement leur sujet à l’artiste, entraînant un renouvellement en profondeur de son travail.

Les couleurs sont vives, les effets de matière importants, et, dans cet univers, les personnages irréels semblent absorber l’espace dans lequel ils évoluent. Que ce soit un Panda, un Mickey ou des mannequins, tous sont maintenant imbriqués dans le décor. A la fois personnage principal et élément décoratif de plus dans une image faite pour attirer le regard. Personnages de jeux vidéos, mais qui se posent quand même des questions et savent encore ce que peut être un paysage (Enigma).
Alain Vaissière rend cette vision possible grâce à une évidente maîtrise de la technique, mais qu’il utilise pour montrer justement comment la technique peut finalement gagner et noyer le vivant dans l’artifice. Charlot en son temps jouait avec les rouages des machines qui pouvaient aussi bien le broyer…
Même paradoxe dans le travail du plasticien sétois: il demeure toujours une tendresse, une présence humaine très forte même dans l’abstraction totale. Et quand on examine le décor, on voit l’apport des techniques, mais on sent également que la main de l’artiste n’est jamais bien loin.

Pendant longtemps, le photographe Alain Vaissière travaillait en numérique, mais à partir de photos existantes: il retravaillait par exemple des paysages urbains, mêlait des visages à des barres d’immeubles, ou proposait des paysages abstraits. A chaque fois, l’image finale sortait du champ du réalisme, mais pourtant, tous les éléments au départ venaient de son objectif.
Aujourd’hui que ces possibilités numériques sont maintenant largement connues, il essaie d’aller plus loin, et relève le défi de ce que peuvent apporter les toutes nouvelles technologies. Alain Vaissière fait en effet partie de ces artistes stimulés par ce que peut offrir la technologie: du neuf, mais du neuf qu’il faut maîtriser pour ensuite l’apprivoiser afin que cela ne parte pas dans tous les sens.
Son objectif affiché pendant longtemps était clair: “communiquer mon énergie et mon enthousiasme et délivrer un cocktail plein de couleur, de poésie et d’imaginaire. Ma devise est ‘ Art is Fun & Dream ‘ !”
Et de fait, précise le critique d’art Marc Zerrouati, “‘Il est difficile de cerner les tendances profondes d’un travail de création quand celui-ci témoigne d’un tel appétit pour la découverte, d’une telle curiosité pour les alliages de formes, les croisements de motifs et de styles, le mélange des genres”.
L’objectif reste sans doute le même aujourd’hui, l’appétit de tester, accumuler, juxtaposer est toujours intact et son travail est toujours aussi roboratif. Mais avec une ambiguïté supplémentaire qui lui donne peut-être un supplément d’âme plus complexe.
Car aujourd’hui, il propose des images en “3D lenticulaire” qui, tout en rompant avec ses travaux précédant, continuent à proposer un regard spécifique.
Pour le côté technique, l’explication est simple, sans doute plus que la réalisation: “Pour chaque oeuvre, je fais 48 images travaillées par un logiciel 3D qui sont ensuite imprimées sur un réseau lenticulaire. L’effet 3D est généré par un réseau optique composé de lentilles cylindriques. Ces images sont entrelacées et imprimées au dos du réseau: grâce à ce système, les yeux et le cerveau sont abreuvés des multiples images et le cerveau reconstitue la 3D ‘”.
Mais ce qui est intéressant, c’est évidemment que ces nouvelles techniques ont fait évoluer les thèmes que l’on retrouve dans son travail.
Aujourd’hui, “avec la 3D, je pars d’un objet principal qui va structurer la scène et qui va entraîner le regard. Je prends souvent ce qu’on appelle des mannequins numériques: des images de visages ou d’animaux qui sont dès le départ purement imaginaires. Et ensuite je les “habille” avec mes éléments, en réutilisant parfois mes oeuvres précédentes dans les éléments de décor”.
La3D reste encore une curiosité. Côté amateurs d’art, on cherche ce que cette nouvelle technique peut apporter qui ne relève pas juste de la fascination pour ce qui est nouveau. Mais le questionnement vaut tout autant pour l’artiste qui s’empare de la technique: il y a évidemment une jouissance à défricher le terrain, mais il y a aussi une exigence de trouver en quoi, en profondeur, cette technique peut déboucher sur de nouvelles propositions.

Bio
Alain Vaissière est un artiste plasticien installé à Sète, qui utilise les technologies numériques pour la création artistique et les process industriels pour la fabrication de ses tableaux et de ses sculptures.
Il est particulièrement attiré par la technologie et les possibilités qu’elle offre, toujours à la recherche de nouveaux matériaux et procédés pour les inclure dans ses créations.
Après avoir proposé des oeuvres imprimées sur Alu Dibond et laquées, Alain Vaissière s’est récemment tourné vers le travail en trrois dimensions.

Expositions, Galeries, Musées ...

Galerie(s)
Lyon, Galerie 33// Reims, G. 28// Saint Paul de Vence, G. Capricone// Châteauneuf du Pape, La Grappe

Vaison la Romaine, Déclic Art//Rodez, G. Annotiau//Biarritz, g. Artmany//Algrange: G. Guy Pensa.

INTERNATIONAL/ Wiesbaden (All.), Kunst Schäffer// Kuala Lumpur (Malaisie), g. des artistes//

Marrakech (Maroc), g. 3020//Mykonos (Grèce), Imar G.

Galerie virtuelle