A Toulouse, Œuvres manifestées, une exposition/ manifestation contre la précarité des artistes
Organisées par l’association Travailleur·euses de l’art 31, Œuvres manifestées est une proposition de rassemblement ouverte à tous les artistes et travailleur·euses de l’art, invité·es à brandir dans l’espace public, à hauteur de pancarte, un signe de leur activité : œuvre d’art, reproduction d’œuvre, ou tout élément témoignant de son travail dans le champ de l’art, que l’on soit artiste, graphiste, salarié·e d’un lieu culturel, etc
Le rassemblement est prévu le 5 avril à 16h au métro Jean Jaurès / Allées François Mitterrand.
Chaque participant à cette exposition manifestée doit prévoir de quoi brandir une œuvre ou un signe de son activité à hauteur de pancarte (+ 1m70).
Pour celles et ceux qui le souhaitent : atelier de confection des supports de manifestation à Lieu-commun, artist run space (25 rue d’Armagnac, Toulouse) le samedi 5 avril à partir de 12h.
L’association explique que les artistes et ceux-celles qui travaillent pour l’art contribuent activement à la vie sociale des territoires, mais sont aujourd’hui confronté·es dans leur majorité à des situations de grande précarité (RSA, revenus irréguliers, absence de droits au chômage, etc.). Ces artistes ou personnes travaillant dans le secteur artistique sont de plus en plus victimes de politiques d’austérité qui menacent l’existence des lieux et associations artistiques et de l’ensemble du réseau culturel.
« En exposant de façon manifestante, il s’agit de visibiliser nos activités, d’obtenir leur reconnaissance, et de défendre une amélioration des statuts et des conditions de travail de celles et ceux qui font vivre la création artistique« , précise l’association.
- Travailleur·euses de l’art 31 est une assemblée d’artistes, commissaires d’exposition, critiques d’art, designers, graphistes, médiateur·ices, photographes, régisseur·euses, salarié·es des lieux d’art, vidéastes, etc., établi·es à Toulouse ou plus largement en Occitanie. L’objectif de cette assemblée est de défendre les statuts de travailleur·euses de l’art, de proposer des actions pour améliorer leurs conditions de travail et de vie, de mettre en place un réseau de solidarité et des initiatives pour consolider l’activité culturelle locale.
