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A Sète, la ministre de la culture montre son intérêt pour le  “grand Miam”, l’agrandissement du musée international des arts modestes

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La vie des musées

A Sète, la ministre de la culture montre son intérêt pour le  “grand Miam”, l’agrandissement du musée international des arts modestes 

crédit: Ministère de la Culture

La ministre de la culture  Rima Abdul Malak a passé une journée (samedi 18 novembre) entre Montpellier et Sète, avec plusieurs objectifs: prendre en compte la présentation de la candidature de Capitale européenne de la culture 2028 de Montpellier-Sète, et rencontrer les onze lauréats de la région Occitanie de l’appel à projets Grande Fabrique de l’image du plan France 2030, sur le site d’Artfx, l’école supérieure internationale des métiers du cinéma, des effets spéciaux.

Dans le cadre de la candidature Sète-Montpellier, la ministre s’est rendue à Sète où elle a visité le Miam, le musée international des arts modestes, en compagnie de ses deux créateurs, Hervé di Rosa et Bernard Belluc et a semblé séduite par l’univers spécifique de ce musée:  “C’est unique au monde, le Miam. Ce concept n’existe pas ailleurs“.

Hervé di Rosa en a profité pour faire savoir à la ministre que le Miam a des collections beaucoup plus importantes que celles qui sont exposées, et qu’’il est urgent maintenant de réaliser le déménagement prévu depuis plusieurs années.

Evidemment, ce dossier est inséparable du dossier Capitale européenne de la culture 2028.
Même si la ministre a montré tout son intérêt pour ce dossier, il faudra donc attendre le 13 décembre qui des quatre villes encore en lice – Bourges, Clermont-Ferrand, Rouen ou Montpellier-  sera retenue pour bénéficier de ce label.
Si Montpellier-Sète sort du chapeau, le Miam peut espérer être dans de nouveaux locaux pour 2028.

Les locaux sont déjà connus: les chais Dubonnet à l’entrée de la ville quand on arrive de Montpellier (entrée Est). La Ville a validé en mars en conseil municipal l’acquisition des chais, pour 2,4 millions €. Ces locaux permettraient au musée de bénéficier d’une surface quatre fois plus importante que la surface actuelle.

La ministre entre les deux fondateurs du Miam, Bernard Belluc (à gauche) et Hervé di Rosa. crédit: Préfecture Hérault
La ministre Rima Abdul Malak, devant Bernard Belluc. De dos, Hervé di Rosa. Crédit: Préfecture Occitanie


 

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