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A Monferran-Savès (Gers), ouverture d’une nouvelle galerie dédiée à la photo, Trait d’Union

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A Monferran-Savès (Gers), ouverture d’une nouvelle galerie dédiée à la photo, Trait d’Union

Dans le village gersois de Monferran-Savès, à une demi-heure de Toulouse, la photographe Béatrice Matet et deux associés, dont un ancien professeur à l’ETPA à Toulouse, créent une galerie entièrement dédiée à la photo, Trait d’Union.

Cette galerie permettra à l’association Bruits de Couloir créée en septembre par les trois mêmes personnes, d’avoir désormais trois lieux d’exposition: le couloir du Ciné 32 à Auch, le chai du château d’Herrebouc, et désormais cette maison à Monferran-Savès, ancienne maison de famille de Béatrice Matet, réorganisée pour pouvoir accueillir des expositions.

  • La galerie ouvre avec une exposition consacrée au Toulousain Arnaud Chochon et à la plasticienne Rosángela del Arco (25 novembre-25 janvier).
    L’exposition part du travail photographique « Way to blue » (ed. Filigranes), le premier livre photographique d’Arnaud Chochon qui dévoile son deuil avec émotion. L’occasion également pour celui-ci de présenter et dédicacer son dernier livre, Way to blue, le dimanche 26 novembre entre 15h et 17h.
    C’est ce travail que revisite Rosángela del Arco, artiste plasticienne collagiste, réinventant les photographies d’Arnaud Chochon, créant de l’art sur de l’art.
  • Béatrice Matet vit à Toulouse. Elle commence la photographie au début des années 2000 aux ateliers Saint-Cyprien. Travail en laboratoire Noir et Blanc, ateliers de recherche, projets… elle réalise ses premières expositions à partir de 2007 dans différents lieux à Toulouse et à la Galerie du Chapitre à Nîmes, autour d’une série de photographies, Toys, réalisée au Polaroid SX70. Cette même série est publiée en février 2020, dans le treizième numéro de Niepcebook (Corridor Eléphant éditions), revue de photographies contemporaines.
    Parcourant le monde, sa profession l’amenant à partir souvent très loin, Béatrice Matet fonde une grande partie de son travail sur une expérience personnelle du voyage, où la destination importe moins que l’errance. Il y a dans ses photographies l’expression d’une douceur, d’une poésie, un regard désenchanté en quête d’une vérité perdue.
    Depuis 2017, dans le cadre d’Une saison photo à Toulouse, Béatrice Matet dirige la sélection de onze photographes exposant leur travail au Cactus (onze mois, onze photographes).





 

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