A Toulouse, premières grandes expositions à la chapelle et au réfectoire de la Grave



 A Toulouse, premières grandes expositions à la chapelle et au réfectoire de la Grave

 

Intérieur de la Chapelle de la Grave. Crédit ville de Toulouse

Au bord de la Garonne, l’hôpital de la Grave ouvre son réfectoire et sa chapelle à des expositions.

C’était prévu – la chapelle a même ouvert ses portes au public mi-septembre 2022 à l’occasion des Journées européennes du patrimoine – mais il a fallu plusieurs années de travaux pour que les lieux soient adaptés à cette nouvelle fonction.

L’hôpital de la Grave et son dôme sont de loin les monuments les plus photographiés de Toulouse.

Aujourd’hui, c’est donc une réalité: le site de la Grave accueille des expositions.

 

La première, Portraits de France, est une exposition conçue par le Muséum d’histoire naturelle et présentée fin 2021 dans ses murs parisiens. La version toulousaine est organisée par une association toulousaine (Tactikollectif) et la ville. L’expo met en valeur les destins de 84 personnes issues des territoires d’outre-mer, des anciennes colonies mais également de l’étranger. Point commun de toutes ces personnalités, connus ou inconnus du grand public, ont contribué à la diversité et à la grandeur de la France. Dans sa version parisienne, l’exposition présentait 58 portraits, celle de Toulouse est enrichie de portraits de personnes issues de la diversité ayant contribué à la grandeur de Toulouse.

En parallèle et dans le même esprit, la Chapelle de la Grave propose de revenir en détail sur ces portraits de Toulousains, tous illustrés par le toulousain Simon Lamouret.
L’exposition Portraits de France  est accompagnée d’évènements autour des mémoires de l’immigration.: colloques, soirées musicales, forum et une soirée de théâtre, à découvrir  en février et mars dans les médiathèques de Toulouse.

Portraits de France, au Réfectoire, jusqu’au 2 avril.
Portraits de Toulousains, à la Chapelle, jusqu’au 2 avril.

  • Simon Lamouret. Crédit: éditions Sarbacane

    Simon Lamouret est né en 1987 à Toulouse et y vit encore aujourd’hui.

Après des études d’illustration à l’école Estienne (Paris), aux Beaux-Arts d’Angoulême et aux Arts Décos de Strasbourg, il s’installe en Inde, à Bangalore, pour enseigner le dessin.

De cette expérience, qui se prolongera de 2013 à 2018, naîtront deux projets : Bangalore (Warum, 2017) et L’Alcazar (Sarbacane, 2020).

Il a publié un premier roman graphique aux éditions Sarbacane, L’Alcazar.



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